65 (2023)Compositeurs : Chris Bacon & Danny Elfman
Éditeur : Sony Classical
Format : CD & Digital
Date de sortie : 10/03/2023
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Diverses flûtes pour un exotisme triste et bien peu imaginatif, percus pour des élans censément tribaux, piano et effets de voix pour de timides émotions et surtout le tout-venant des effets électro-orchestraux à la mode pour un suspense longuet. Remplaçant un Elfman parti en cours de route, Bacon livre un score ennuyeux et anti-spectaculaire. |
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Attention, l’intervention d’Elfman est minimale. Le résultat penche à vrai dire plus vers JNH (autre mentor de Bacon), mais pas celui de Waterworld, hein… Le résultat répond aux canons actuels, terne, sans éclat thématique, plus concentré sur des textures en soutient à l’image que sur la trame dramatique. |
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D’abord attaché au projet, Elfman a finalement laissé sa place, se contentant de quelques musiquettes. C’est donc son comparse Bacon qui s’y colle. Des choses pas toujours inintéressantes à écouter, mais ça reste convenu et simpliste. Mais n’allez pas croire que Bacon soit grillé après ce travail de cochon, car il bosse déjà sur sa prochaine B.O. ! |
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Écouté à l’aveugle en tentant de deviner de quoi il s’agissait. J’ai cru à un film de zombies, en fait c’est un survivor avec dinos, grillés façon Bacon : comme quoi la caractérisation n’est pas ce qui caractérise la création industrielle. Dire qu’il y a 65 millions d’années, ça n’existait pas… |
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En voyant le titre et en écoutant le début, je me suis dit que je ne tiendrai pas 65 minutes comme ça. Heureusement, l’album ne fait « que » 57 minutes. Mais c’est déjà bien assez pour du vide enrobé dans un papier transparent, en provenance du néant. Fonctionnel, sans thème marquant, sans punch et sans saveur. |
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Du Bacon avec un peu de Danny Elfman dedans… C’est du suspens, parfois à la limite du sound design, et il n’y a que quand le rythme se calme et qu’un soupçon de mélodie vient se greffer sur le dinosaure que l’on dresse un peu l’oreille. Trop peu pour éveiller mon intérêt. |
