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Réjouissant patchwork d’éléments disparates : guitare flamenco, chœur féminin, orgue inquisiteur, développement virant à la « leyenda » disco, au western morriconnien, au rock country ou à une brève valse… Lamboley multiplie les allusions et s’amuse comme un petit fou, signant une contribution certes courte mais hautement vivante et addictive.
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Lamboley continue de faire des étincelles avec ce cocktail détonnant de tango, chœurs féminins pseudo-religieux, disco, rock, avec de forts accents de polar cool et de western spaghetti. Vous avez peur que ça mouline ? Que nenni, c’est toujours entraînant et dosé avec goût. Ça file la pêche et le sourire !
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Cette B.O. sous influence hispanique fait aussi un peu de place à des musiques plus groovy ou classiques. Les quelques vocalises sont là pour évoquer les héroïques nonnes et leurs problèmes de cycles. Si le film a l’air d’être assez médiocre, ce cher Mathieu Lamboley signe une musique euphorisante. La comédie lui va si bien.
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Le compositeur nous prodigue encore quelques Lamboley lyriques dont il a le secret sur certains morceaux de ce score orchestral dominé par une guitare acoustique un brin andalouse. On y retrouve bon nombre de références (d’Aranjuez à De Falla) mais le tout est fait avec beaucoup de malice et de tendresse.
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Le compositeur fait le job en variant les rythmes et les séquences. Les passages modernes sont moyens, les teintes hispaniques beaucoup plus réussies. Quelques chœurs féminins, nonnes obligent. Il ne faudrait cependant pas que le très doué Lamboley se cantonne dans la pochade hexagonale…
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