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S’agissait-il pour Cameron d’un vrai souci de cohérence artistique ou d’un simple maintien dans sa zone de confort collaborative ? Franglen, qui a déjà prouvé qu’il pouvait animer l’esprit d’Horner sur Terre, assure donc l’essentiel (spectacle, dépaysement et inspiration mélodique) mais malheureusement sans la force de frappe émotionnelle de son aîné.
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Les passages les plus contemplatifs, intimes ou majestueux sont plutôt réussis (particulièrement quand ils citent le thème d’Horner). Ce qui pêche, ce sont les morceaux menaçants et d’action, simplistes et linéaires, du Horner « RCPisé » en quelque sorte. Malgré tout, l’écoute est immersive (haha) et distrayante.
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Simon « remplaçant-officiel-de-James-Horner-depuis-2015 » Franglen pioche dans la thématique développée par James Horner dans le premier film. Il y développe aussi ses propres thèmes, notamment liés à l’eau. Au final, c’est vraiment très sympa, sans être indispensable. Et la chanson de The Weeknd ? A la poubelle bien sûr !
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Je suis entre deux eaux. Le film de Cameron ne brille pas par son sujet mais c’est une leçon de cinéma. C’est un peu la même chose lorsque Franglen reprend les thèmes du regretté Horner, ça fonctionne à merveille et son thème à lui n’est pas si mal. Hélas le fantôme d’Horner est absent dès qu’il s’agit de faire de la musique d’action.
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Je trouve que Franglen s’en sort avec les honneurs ! Et je n’en suis pas étonné vu ses derniers travaux. L’esprit et les motifs de Horner sont bien là, mais le compositeur développe ses propres thèmes et idées, tout en gardant l’âme insufflée à la planète Pandora par son illustre et regretté prédécesseur. Il devient un héritier totalement légitime.
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