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L’ultime saison, censément digeste mais finalement assez épaisse, lourde et bruyante, Balfe noyant dans du gros son la pauvreté d’une pensée musicale qui ne saisit que de très loin la force émotionnelle de son sujet. On ne peut malheureusement qu’imaginer ce qu’un compo d’un autre calibre aurait pu tirer d’un matériau visuel et narratif aussi fort.
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Comme pour les saisons précédentes, le voyage reste assez conventionnel. Malgré de beaux moments, on n’est jamais transporté bien loin. Avec cette série, Balfe arrive à livrer une musique deux crans au-dessus du gros de la concurrence, sans toutefois arriver à s’en démarquer franchement. Ce qui s’avère finalement un brin frustrant.
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J’aurais aimé que son travail sur la série me fasse aimer sa musique. Si les thèmes semblent toujours intéressants, ils sont écrasés par le travail d’arrangement façon « mur sonore » massif et synthétique (style bande-annonce « plus épique tu meurs ! ») qui étouffe toute nuance. De courte durée, mais pesant.
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La belle surprise de la première saison s’est envolée depuis longtemps. Quel dommage que ces thèmes soient portés par des accords harmoniques lourds et prévisibles et des effets percussifs archi rebattus. Venant d’un monsieur qui prétend que ça ne sert plus à rien aujourd’hui de connaître le solfège, on ne s’étonne plus…
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J’ai écouté. J’ai oublié. Voilà un bel exemple d’une B.O. bien faite qui, privée d’images, parle beaucoup sans me raconter grand-chose. Mon avis serait peut-être différent si j’avais vu la série car il y a de beaux moments, mais quand je songe à l’univers illustré, la frustration règne – surtout quand Balfe veut impressionner, et cède alors aux pires clichés du genre.
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On est clairement dans le climax, il n’y a pas ou peu de répit, les morceaux titanesques s’enchaînent, c’est énorme ! Et quand il y a des chœurs, c’est encore pire ! (mais en bien, hein !) On pourrait s’étonner de la teneur de ce choix, il y a peu de respiration. Bingo : tous les épisodes auront une édition séparée…
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