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Saisissant l’opportunité d’une tradition orchestrale de l’aventure « à l’hollywoodienne », Lamboley s’empare du genre avec savoir-faire, livrant une musique référencée sans excès et solidement charpentée à défaut d’être déployée avec fantaisie. S’il évoque un peu Stargate Atlantis, le thème ne s’impose pas d’emblée mais est solidement exploité.
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Pour cette comédie (drôle ?) à la Indiana Jones, Mathieu Lamboley joue la carte du classicisme et du sérieux, ce qui fonctionne généralement très bien avec ce genre de film. L’action décomplexée, le mystère, l’exotisme, l’émotion et le vent de l’aventure soufflent donc sur cet album. Les musiques de Lamboley ne me déçoivent que rarement.
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Si l’intention de proposer une musique orchestrale d’aventures à l’ancienne transparaît bien, le résultat, tout à fait impeccable, semble parfois manquer de folie ou d’allant, comme si Lamboley était freiné par quelque chose. Thèmes et motifs pas assez marquants peut-être ?
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La bande annonce du film m’a fait fuir. Tout le contraire de la musique qui, si elle reste parfois un peu trop sage, distille tout de même un parfum d’aventure rarement entendu dans le cinéma français. D’autant qu’il y a des thèmes et que Lamboley résiste habilement aux sirènes pompières Media Venturesques. Merci à MBR !
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Difficile de tergiverser sur ce type de comédie d’action : en terrain ultra balisé, Lamboley la joue faux premier degré avec ce qu’il faut d’esprit eighties (pour le clin d’œil) et de modernité, et emporte l’adhésion grâce à un thème qui respire l’aventure. Il prouve une nouvelle fois que de ce côté de l’Atlantique, on sait faire aussi.
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Comédie française dont la bande-annonce fait carrément peur… mais me fait beaucoup rire, mon côté beauf sans doute. Lamboley s’amuse comme un petit fou avec un orchestre ample et déchaîné et une BO « à la manière de… » sans jamais trahir son style. C’est Lamboley sauvage !
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