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B.a.-ba de l’orchestral familial timidement spooky où l’on retrouve les influences déjà revendiquées dans le lointain premier opus (Elfman, Shaiman) et peut-être celle du Maleficent de JNH. Tout est à sa place sur le papier, la confection est soignée mais le manque flagrant de vitalité et d’inspiration mélodique rend le résultat à peine divertissant.
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Quasiment 30 ans après, Debney reprend sa baguette (magique ?) pour mettre en musique cette suite que personne n’attendait. C’est carré, symphonique et surtout bien agréable à écouter. Le travail du compositeur pour ce genre de thématique est toujours bien inspiré. L’album propose 45 minutes de score et 23 minutes de chansons.
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À la manière de Luck le mois dernier, Debney semble avoir trouvé une machine à remonter le temps. Cette fois encore, le score semble sorti directement des années 1990. En plus des influences diverses (Elfman…), c’est l’architecture thématique et le souci narratif solides qui ont renforcé le plaisir d’écoute.
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Debney qui revient pour cette suite, sur le papier, ça fait envie. Malheureusement, tout le charme de sa musique pour le premier volet s’est envolé comme la fumée d’une potion magique à l’efficacité plus que relative. Ennuitus Consternatus.
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Pressé par le temps, Debney décongèle le fond de marmite du premier film : les clins d’œil musicaux d’alors s’étant évaporés, ce qui reste du ragoût n’est pas mauvais mais manque de corps, et à force de suivre l’image, la musique fuit en avant plus qu’elle n’entraîne. Plaisant (les balais ballets de sorcières ça marche toujours), mais pas magique.
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Debney est de retour pour cette suite très (trop) tardive, et se faufile tranquillement sur le chemin bien balisé d’une de ses meilleures BO, avec assez de métier pour donner le change. C’est donc agréable. On évitera les chansons, à part peut-être celles interprétées par les trois sorcières, surtout « la » Midler, qui s’en sort le mieux niveau botox.
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