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Retour du trio Carpenter mené par un Big John fidèle à lui-même qui, peut-être, tient sa petite revanche presque quarante ans après l’annulation de sa propre adaptation. On est bien entendu ici plus proche des albums Lost Themes que des B.O. cultes de la grande époque, mais l’électro-rock progressif fait plutôt bien son œuvre. Le fan s’y retrouvera.
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Carpenter et fils se sont trouvé une belle rente chez Blumhouse, en claquettes / chaussettes, et composent à peu près ce qu’ils auraient mis sur Lost Themes 12. Les Carpenter ne lâchent rien de leur identité musicale, cela dit, contrairement aux cinéastes qu’embauche Jason. Un score à la fois ringard et hype, accrocheur et flemmard. Classe !
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Après Tangerine Dream en 1984, c’est au tour de la tribu Carpenter de mettre en musique la nouvelle adaptation du roman de King. Fallait-il vraiment se mettre à trois pour faire ce que Chuck Cirino aurait pu faire seul et pour moins cher ? Si tout ça sent le réchauffé, cela reste plus écoutable que pas mal de sound design horrifique actuel.
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Argh, le trio parvient à me piéger de nouveau ! Motifs répétitifs obsédants, combinaison judicieuse des sonorités, mélodies simples mais diablement efficaces, textures évocatrices… Certes, rien ne surprendra les adeptes mais je l’ai écouté plusieurs fois ce mois-ci avec beaucoup de plaisir.
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Les sons caverneux de fin du monde sont de retour et ils ne mettront pas le feu à votre hi-fi ! Bon, rien de nouveau me direz-vous. On reconnait dès le premier morceau le style minimaliste du compositeur, même s’il est « aidé » du fiston et du beau-fils, guitariste très dispensable (déjà à l’œuvre sur Vampires par exemple).
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Au feu, synthés vintage, pour les fans. Privé de ses fulgurances mélodiques, Carpenter reste un sound designer malin qui assume le dépouillement, parvient à nous saisir en égrainant ses petits motifs obsédants, mais guère plus (même secondé, comme ici). Sa signature musicale fait mouche, mais il aurait fallu bûcher un peu plus.
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Le film signe un exploit : faire moins bien que la première adaptation, déjà bien gratinée. Carpenter & Co font du Carpenter pépère et pas très inspiré. On est bien loin de la seule réussite du premier opus, la musique de Tangerine Dream.
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