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L’électronique imparable de John Carpenter est ici complétée de tout le talent de Dame Shirley, pour un résultat vraiment détonnant. Mais les trente minutes inédites n’importeront véritablement qu’aux complétistes tant le programme de l’album original était parfaitement pensé et équilibré. |
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Plus ample, plus viril, plus western, mais allez savoir pourquoi, je n’ai jamais été entièrement convaincu par ce résultat hybride, la faute sans doute à une relation jamais réellement fusionnelle entre les deux personnalités musicales. |
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Où l’on redécouvre combien c’est d’abord un score de Carpenter. Rétablissant bon nombre de passage synthétiques, ce nouveau montage atteint une ampleur inédite, et c’est toute l’odyssée fatiguée et mélancolique de Plissken qu’on revit à son écoute. |
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On connaissait déjà cet album, mais les compositions de Walker sont toujours un plaisir à écouter, surtout qu’elle se prête au jeu du mimétisme musical en gardant l’essentiel des ambiances à la Carpenter. C’est bon, c’est beau et ça s’écoute avec un plaisir grandissant. |
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Un score co-écrit par une femme, mais qui sent la testostérone ! On est certes assez loin du chef d’œuvre Escape From New York, mais cette suite est réjouissante, car elle assume un peu plus son affiliation au western, tout en étant plus orchestrale et rock. |
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Chahuté par un Carpenter omnipotent, Morricone avait laissé quelques plumes sur The Thing. Walker s’est tirée des griffes du cinéaste-compositeur avec une autre aisance, donnant vie aux accents hargneux d’un jubilatoire western futuriste. |
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L’impact des musiques synthé de Carpenter rehaussé par la science orchestrale de Walker : la collaboration entre ces deux là dépote. Cette réédition bienvenue double la durée de l’album initial et propose en bonus des pistes inédites. Totalement cool ! |