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Une atmosphère malsaine, typique de JC, mais qui manque peut-être d’un grand thème mémorable comme il nous en servait à l’époque, choisissant plutôt ici de laisser parler une sélection de chansons choisies pour être la voix de la mécanique maléfique. Reste que c’est du Carpenter, toujours mieux que les clones qui pullulent en cette saison…
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Sans les chansons, un pur ride 100% Carpenter, tiré d’un film jadis jugé mineur. Aujourd’hui, il apparaît comme une balade fantomatique et entêtante, sans concession à une sophistication dont JC s’est toujours tenu sagement éloigné. Malgré les sonorités datées, c’est ce qui donne tout l’intemporalité et la puissance à un score comme celui-là.
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Moins immédiatement mémorable que d’autres compositions du duo, Christine est à la fois sournoisement en retrait (l’inquiétant et nostalgique thème « amoureux ») et sèchement brutal (les séquences d’attaque presque technoïdes). Dommage toutefois qu’il n’y ait pas d’album regroupant les chansons (importantes dans le film) et le score.
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Qui ne connait pas le célèbre thème pulsatile de Carpenter ? Mais le score de Christine, c’est aussi le thème de l’obsession, une sorte de Love Theme malsain entre Christine, la voiture maléfique, et Arnie, son propriétaire possédé, qui vaut aussi son pesant d’or. La simplicité de la musique, parfois épurée à l’extrême, fait mouche encore aujourd’hui.
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