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Belle redécouverte, sans aucun doute un pic dans la carrière de John Frizzell, évidemment bien associé à un James Newton Howard au sommet de sa forme, soucieux de donner de l’ampleur et du lyrisme là où il aurait pu se contenter de suivre la catastrophe déferlant à l’écran.
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Oubliez l’album de 1996 (en complément du CD 2), car Varèse nous balance 83 minutes de score et 10 minutes de bonus. Le chouette thème de JNH fait monter la tension jusqu’à l’explosion. Pour le reste, Frizzell fait souvent dans le massif, en se ménageant des moments de tension et d’émotion. Certes efficace, mais je reste un peu en dehors.
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L’album de 1997 m’avait toujours laissé sur ma faim, mais c’est pourtant toujours le cas ici… en raison de la musique elle-même ! Précisément charpentée, voire clinique, elle manque de l’énergie et l’émotion brutes dont dispose sa contrepartie contemporaine : Volcano.
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Il n’est pas rare que les éditions augmentées nuisent au côté narratif d’une musique de film. Il n’en est rien ici. Naviguant entre mystère et déflagrations d’action dramatique, le thème de JNH est exploité avec habileté par Frizzell qui, s’il n’est pas très imaginatif, sait gérer un grand ensemble orchestral.
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Encore un « étirage » de sauce pour ce film catastrophe de la vague fin de siècle, l’époque où le chien devait survivre, tant pis pour la vieille… Frizzell emboîte le pas du thème de JNH et trousse un score efficace. Côté Varese, s’ils nous sortent tous leurs scores de 30 minutes en plus long, ils peuvent voir venir. Mais pas obligé de tout rallonger non plus…
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