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Ça fait un bien fou d’entendre une partition atmosphérique vraiment travaillée jusque dans ses moindres détails par un JNH subtil qui se met entièrement au service des images glacées de Michael Mann. Les quelques minutes d’action percussive achèvent de convaincre. Attention cependant : il faut plusieurs écoutes pour apprivoiser la bête ! |
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Oubliées les toutes petites minutes de l’album d’époque ! Intrada permet d’apprécier dans sa globalité la pensée de JNH pour le film de Michael Mann, soit une atmosphère moderne d’abord schématique et dépouillée qui évolue ensuite par ajouts subtils jusqu’à acquérir une réelle et belle densité. Un travail malin et très prenant. |
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Certains choix d’illustration couillus, des ambiances qui pèsent mais n’ennuient pas, voilà ce qui résume la partition de JNH pour l’univers particulier du film. Et j’en reviens donc à ma marotte qui consiste à dire que l’électronique, quand c’est bien fait, bah…. |
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Travis Bickle nous confiait récemment : « Vous savez, moi, les films avec des taxis, ça me parle, et je trouve que le compère JNH s’en sort pas trop mal musicalement. Certes, c’est assez convenu, il manque du panache, du style, mais ça marche. Quoi ? C’est à moi que tu parles là ? » |
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Score atmosphérique de tension rude, nocturne et urbaine, aux timbres graves et aux textures électriques et grattées, très avare en mélodie et en coups d’éclats. Les deux versions de Vincent Hops Train seront peut-être les seules à satisfaire les affamés d’action à la JNH… L’ennui ou l’indifférence risque de les gagner sur le reste de l’album. |