HARRY POTTER AND THE DEATHLY HALLOWS – PART 2 (2011)
HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT – DEUXIÈME PARTIE
Compositeur : Alexandre Desplat
Durée : 68:03 | 25 pistes
Éditeur : WaterTower Music
Afin de garantir une indispensable continuité artistique entre les deux parties du volet final de la saga Harry Potter, c’est finalement à Alexandre Desplat que s’est adressé le réalisateur David Yates pour conclure l’odyssée musicale du jeune sorcier, et non à John Williams comme certains l’annonçaient ou l’espéraient depuis longtemps. Il paraît en effet logique que le compositeur de Harry Potter And The Deathly Hallows – Part 1 ait eu la possibilité de développer et de mener à terme ses idées dans le film suivant. Nous voici donc en mesure de juger le produit fini dans son ensemble, et si certains déploraient l’aspect déséquilibré du premier film comme de la musique – en résumé, trop de contemplation et pas assez d’action – ils devraient se déclarer satisfaits à l’issue de Harry Potter And The Deathly Hallows – Part 2. En outre, le compositeur bâtissant son nouveau score à partir d’éléments déjà posés dans le précédent, les auditeurs qui avaient prêté une attention suffisante à ce dernier devraient cette fois-ci éviter de reprocher à la musique un aspect impersonnel ou trop difficile d’accès. Enfin, cet ultime épisode aboutissant à la résolution de tous les conflits et intrigues jalonnant l’histoire depuis ses débuts, il acquiert une puissance et une dimension littéralement apocalyptiques qui donnent l’occasion à la musique de s’élever vers des sommets jusque-là demeurés inaccessibles.
Il importait de savoir dans un premier temps si Desplat ferait de nouveau usage des thèmes proposés dans sa précédente partition, dont certains pouvaient sembler trop peu utilisés. C’est heureusement le cas et l’on constate que le compositeur s’est employé à tisser des liens solides d’une partie à l’autre, reprenant les thèmes les plus marquants de la première partie lors de certaines situations, sinon identiques, du moins correspondantes dans le second volet. Le thème le plus important du premier score, présenté dans Obliviate lorsqu’Hermione effaçait la mémoire de ses parents et partait pour un voyage sans retour, réapparaît ici chaque fois que le héros a une mission à accomplir, une mission entraînant un sacrifice vers lequel il s’avance d’un pas résolu. On en reconnaît les ostinatos de cordes au début de The Grey Lady quand Harry part interroger la détentrice du secret de Rowena Ravenclaw et dans Harry Surrenders quand le jeune homme fait preuve d’un courage et d’une résignation admirables en se rendant à Voldemort, puis la mélodie principale dans Harry’s Sacrifice. Second thème mémorable, celui associé aux retrouvailles du héros et de ses amis, apparu dans Polyjuice Potion sur l’album précédent : on le réentend dans Neville lorsque les trois amis retrouvent les membres de l’Armée de Dumbledore, puis dans Battlefield et Showdown sur un mode beaucoup plus héroïque lorsque les défenseurs de l’école se lancent dans la bataille. Du côté des méchants, on retrouve le thème maléfique du médaillon, intervenu auparavant dans Dobby et associé cette fois-ci à l’Horcrux caché dans le coffre de Bellatrix à Gringotts (Underworld). En revanche, le thème consacré à Snape et aux Death Eaters n’est pas réemployé ici, fait surprenant quand on sait que ces derniers tiennent ici une place plus prépondérante que jamais.
Outre les thèmes composés par Alexandre Desplat, on note une présence beaucoup plus marquée du thème d’Hedwig écrit par Williams. Très peu utilisé dans les scores de Patrick Doyle et de Nicholas Hooper, ce dernier n’était intervenu qu’à trois reprises dans la première partie. Ici, il n’apparaît pas moins de sept fois et l’on compte également deux autres morceaux dans lesquels il est discrètement esquissé (Battlefield et Showdown). Pourquoi un tel retour en force ? Etait-ce une exigence de la part des producteurs et/ou du réalisateur ? On peut en tout cas songer qu’il paraissait nécessaire d’effectuer de fréquents rappels du matériau d’origine, du score matriciel de la saga, tandis que celle-ci s’acheminait vers son terme, afin de renforcer la cohérence d’ensemble et, en quelque sorte, de boucler la boucle. Alors qu’Hedwig avait été tuée dans le film précédent, son thème continue de porter Harry lors des moments forts de l’histoire : il est présent d’abord dans les scènes qui l’appellent presque inévitablement (après Sky Battle dans le premier film, il intervient cette fois-ci dans une nouvelle scène de vol : Dragon Flight), ensuite dans les passages qui rappelleront son passé au héros (In The Chamber Of Secrets et surtout les scènes montrant le professeur Snape, intimement lié à Harry depuis ses débuts : A New Headmaster, Snape’s Demise). Enfin, bien que plus sombre que par le passé, il agit comme un guide, un point de repère rassurant dans les moments d’errance et presque de renoncement de la quête du jeune sorcier : The Diadem, Harry’s Sacrifice et Procession.
Le nouveau thème majeur présenté dans cette nouvelle partition est consacré à Lily Potter, que les nombreux flashbacks et autres apparitions fantomatiques vont rendre plus vivante que jamais. Entendu dès les premières images du film (Lily’s Theme), il éclipse totalement le thème d’Hedwig qui n’interviendra que beaucoup plus tard, entérinant définitivement le choix, manifeste à partir du quatrième film, de remplacer la magie d’origine par des ténèbres de plus en plus étouffantes. Cela dit, ce thème apporte quelque chose de nouveau qui éloigne cette introduction de celle des quatre films précédents : en effet, il n’est ni dépressif ni inquiétant et contient déjà en germes la victoire finale. Emergeant de nappes sombres et planantes mi-synthétiques mi-acoustiques, il est porté par une voix soliste éthérée aux accents mystiques qui semble être celle de la mère du héros fredonnant une berceuse pour son enfant ; puis sa mélodie tendre et envoûtante est reprise par les cordes pour un résultat profondément poignant et néanmoins dénué de tout pathos. Relativement original et inattendu car teinté d’une nuance New Age jamais entendue auparavant dans les diverses musiques de la saga, il évoque cependant bon nombre de passages choraux à consonance liturgique de The Lord Of The Rings (Le Seigneur des Anneaux) d’Howard Shore ou encore de The Passion Of The Christ (La Passion du Christ) de John Debney, et précisément le moment où Marie rejoint son fils pour l’aider à se relever et à poursuivre son calvaire – intéressante correspondance thématique et musicale, qu’elle soit consciente ou non ! La réussite est complète et ce thème se révélera d’autant plus mémorable qu’il intervient à plusieurs reprises lors de moments cruciaux : dans Snape’s Demise, qui en propose une reprise à la trompette tellement émouvante que le spectateur, à l’instar du personnage en train de mourir et de pleurer son amour perdu, ne pourra retenir ses larmes ; dans The Resurrection Stone, qui relie ce thème à la découverte de l’objet permettant au héros de retrouver tous les êtres aimés disparus ; enfin, comme il se doit, dans Voldemort’s End, lorsque le Dark Lord, déjà abattu dix-sept ans plus tôt par la force de l’amour maternel, est vaincu de façon définitive au son d’harmonies presque divines marquant la victoire du Bien sur le Mal.
Peu après la première apparition du thème de Lily, l’aventure reprend et elle entraîne les héros, déjà marqués en profondeur par les épreuves qu’ils ont subies, dans des abîmes de noirceur. A l’image d’un film qui affiche résolument son esthétique ultra-réaliste dénuée de toutes les couleurs qui illuminaient les premiers opus, ses décors grisâtres et croulants, ses héros sales et couverts de blessures, la musique de Desplat se fait à son tour aussi ténébreuse que possible. Toute la séquence située dans les tréfonds de la banque des Goblins s’accompagne alors de morceaux tendus et menaçants à souhait : ainsi Underworld avec ses cordes et ses cuivres grinçants, ses régulières alternances de passages atmosphériques et de sursauts furieux, puis Gringotts avec son suspense oppressant fait de sonorités synthétiques étranges, de cordes insidieuses et d’un cymbalum aux accents froids et métalliques. Même constat pour les premières scènes situées à Hogwarts, désormais transformé en une sorte de prison à peine améliorée où règnent la peur et la tyrannie : tandis que Neville s’oriente vers des accords plus chaleureux après s’être montré sourd et inquiétant, A New Headmaster développe pleinement cette tonalité funèbre et s’affirme comme l’un des morceaux les plus austères et les plus arides de toute la saga, conforme au personnage qu’il évoque et qui semble incarner, à cette étape de l’intrigue, la mort de tout espoir. Plus loin, bon nombre de scènes cruelles et brutales, depuis la révolte des élèves et de McGonagall jusqu’à l’assassinat de Snape en passant par la destruction des Horcruxes, seront marquées par les mêmes sonorités glaçantes et agressives.
Par la suite, étant donné que l’essentiel du film consiste en une longue série de batailles, ce sont évidemment les scènes d’action qui vont tenir la première place. On retiendra tout d’abord celles de la première partie du film et de l’album, consacrées à la suite de la quête des Horcruxes et situées dans la droite lignée de celles du précédent opus telles Sky Battle et Fireplaces Escape. Cordes virevoltantes, vigoureuses scansions de cuivres et de percussions, mélodie enlevée, rythme trépidant : Alexandre Desplat nous emporte avec conviction dans l’aventure dès The Tunnel, faisant des attaques du dragon dans Underworld un pur moment de déchaînement jouissif en forme de long crescendo de plus en plus belliqueux, bourré de pizzicati claquants, de flûtes sournoises, de percussions tonnantes et de cuivres incandescents. Après ce superbe morceau de bravoure, on relèvera aussi les entraînants Dragon Flight et In The Chamber Of Secrets, pleins d’emballements virtuoses, et surtout le génial Broomsticks And Fire, probablement l’un des meilleurs de l’album. A l’aide d’envolées de cordes tourbillonnantes, de cuivres galvanisants et de chœurs mâles aux accents infernaux, le compositeur transcende avec brio l’une des scènes les plus captivantes du film, lorsque les Slytherin tentent de tuer Harry dans la Salle sur Demande et que Goyle déclenche un terrible incendie, obligeant les héros à s’enfuir à dos de balais. Certes, les influences sont très présentes (outre les fréquents renvois au style de Williams, on pense à Batman de Danny Elfman puis à Elliot Goldenthal pour les barrissements de cuivres rageurs) mais l’exercice de style est fort impressionnant, persuadant l’auditeur que cette fois Desplat a bel et bien gagné ses galons de compositeur d’action.
Dans un second temps, le musicien se concentre sur l’affrontement titanesque entre les partisans de Dumbledore et ceux de Voldemort, c’est-à-dire sur rien moins que la lutte décisive entre les forces du Bien et celles du Mal : c’est donc là que la partition se métamorphose en un véritable chant épique, ce qui devrait la rendre plus attractive que la précédente aux oreilles du grand public. L’appel au rassemblement puis au combat commence avec Panic Inside Hogwarts, juste après le duel entre Snape et McGonagall : l’aspect dramatique de la situation y est plus affirmé que jamais et la tonalité guerrière introduite via des chœurs quasi religieux et des cuivres martiaux. Juste après, c’est dans Statues que Desplat abat ses nouvelles cartes, proposant le second thème marquant de la partition après celui de Lily, une marche crépusculaire et entêtante reposant sur de lourdes percussions, des vagues de cordes hypnotiques et une mélodie héroïque interprétée par les cuivres et les chœurs. A peine esquissé au début de A New Headmaster et présent par bribes dans The Grey Lady, ce thème est repris sous une forme encore plus monumentale tout au long du très solennel Courtyard Apocalypse.
C’est alors que l’on prend toute la mesure des similitudes entre le tome final de Harry Potter et celui de The Lord Of The Rings, tant dans les romans que dans les films : le combat ultime de deux camps que tout oppose et dont dépend le sort du monde, la nécessité de détruire des objets maléfiques dans lesquels réside le pouvoir du Dark Lord, le sacrifice final du héros, les nombreuses pertes dans le camp du Bien… Avec ses scènes de destructions massives, son ampleur, son lyrisme, il est plus qu’évident à l’écran que la bataille d’Hogwarts vise à marcher sur les traces de la bataille de l’Anneau. Alexandre Desplat n’a donc pas d’autre choix, semble-t-il, que d’imiter Howard Shore : un morceau comme Battlefield, dont le début rappelle par ailleurs la meilleure piste de Dragonheart (Cœur de Dragon) de Randy Edelman, pourrait presque passer pour un pur pastiche tant il présente les mêmes accents mélodiques, les mêmes sonorités de cuivres et de cordes (le thème des héros est repris d’une façon qui le rapproche de celui de la Communauté de l’Anneau), les mêmes chœurs grandiloquents. Le constat est identique avec des pistes comme Neville The Hero et Showdown, où l’on pleure la fin d’un monde jadis radieux et la (fausse) nouvelle de la mort du héros avant de se lancer dans un nouvel assaut désespéré. Dans le second de ces morceaux tout comme dans la seconde partie de Battlefield, Desplat fera fusionner les deux approches « action » entendues jusque-là (celle du film précédent, plutôt orientée vers John Williams, et celle du nouveau, plutôt orientée vers Howard Shore), se perdant un peu en chemin. En effet, tout en s’appuyant sur sa propre expérience dans le domaine de la fantasy, il a plus de mal à affirmer son originalité lorsqu’il s’essaye au registre épique ; en même temps, il gagne en spectaculaire ce qu’il perd en subtilité et livre certainement ici son travail le plus ambitieux à ce jour, marqué par une emphase orchestrale encore jamais entendue chez lui.
Sur un mode plus intimiste, l’émotion est non moins présente dans les moments plus recueillis où les héros se sacrifient (qu’il s’agisse d’Harry ou de Snape), comme on l’a vu à propos des morceaux reprenant le thème d’Hedwig, de Polyjuice Potion ou de Lily, mais c’est sans doute dans le bouleversant Procession qu’elle prend sa pleine mesure. Chœurs solennels plus mystiques que jamais, mélodie grave et tragique, emploi d’instruments aux sonorités médiévales ou Renaissance renforçant l’aspect gothique de l’ensemble, accents presque orientalisants, lourdes percussions jetées dans un silence d’abîme : cette poignante oraison funèbre semble surgie de nulle part et témoigne brillamment des capacités de Desplat à s’aventurer hors des sentiers battus pour trouver le ton juste. Ailleurs, ce sont encore les morceaux pleins de mystère et de révélations qui suscitent un intérêt particulier car ils s’avèrent moins conventionnels que les morceaux épiques, plus propices aux expériences et aux heureuses surprises. Après le long et très dense The Grey Lady, qui alterne les passages de mélancolie et de colère, de détente et d’envoûtement, faisant appel à des sonorités inattendues (harpe, shakuhachi, synthétiseur), on trouve l’étrange et enjôleur The Diadem, qui mélange toute la noirceur associée aux Horcruxes à la séduction du bijou de la sorcière Rowena Ravenclaw lors d’envolées enivrantes qui portent clairement la marque du compositeur de The Twilight Saga : New Moon (Twilight – Chapitre 2 : Tentation). On note au cœur de ce morceau, situé dans la Salle sur Demande, l’emploi d’un piano très sombre lorsque les Slytherin interviennent, peu après les volutes d’une flûte gracieuse et magique : serait-ce une référence à Harry Potter And The Half-Blood Prince (Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé) de Nicholas Hooper, qui faisait appel aux mêmes combinaisons instrumentales lorsque Malfoy introduisait un oiseau dans l’Armoire à Disparaître ? C’est une possibilité à envisager, sachant que dans Harry Potter And The Deathly Hallows – Part 2, un morceau du score d’Hooper (Dumbledore’s Farewell) est entendu lors du flashback montrant Snape et Dumbledore, et que dans Severus And Lily c’est à nouveau une flûte, instrument fondamental chez Desplat, qui symbolise Lily, rappelant la musique associée aux souvenirs de Slughorn dans Harry Potter And The Half-Blood Prince. Une fois de plus, bel exemple de cohérence artistique…
Parmi les nombreux joyaux de cette ultime partition consacrée au jeune sorcier, Severus And Lily compte précisément parmi les plus fascinants. Correspondant à une scène essentielle et magnifique où le rôle réel de Snape est révélé, où l’on apprend sa fidélité à Dumbledore, son amour pour Lily et la protection invisible qu’il a exercée de tout temps sur Harry, ce morceau fait partie de ces fameux instants de grâce qui permettent de situer les grands compositeurs par rapport aux autres. Après une introduction atmosphérique et planante pleine de menace, la magie commence : tapis de cordes inquiètes et frissonnantes, mélodie envoûtante à la flûte (qui rappelle Hermione’s Parents dans l’opus précédent), piano délicat, célesta cristallin, trompette nostalgique, violoncelle douloureux… On baigne alors dans un formidable rêve éveillé où les sentiments des personnages résonnent avec une force insoupçonnée : l’amitié, l’amour, la déception, la jalousie, la souffrance fulgurante et finalement la mort, tout cela est brassé en un maelström vertigineux et résumé en l’espace de quelques minutes enchanteresses, marquées du sceau du compositeur en même temps que de quelques influences prestigieuses comme celle de Jerry Goldsmith, déjà croisée plusieurs fois chez Desplat. Enfin, le dernier grand moment du score intervient dans The Resurrection Stone, où le dialogue avec les êtres aimés, suspendu entre ce monde et l’autre, se fait au son de voix célestes, d’une clarinette émouvante et de cordes paradisiaques : le thème de Lily, fredonné avec toute la tendresse que l’amour d’une mère peut exprimer, s’accompagne d’une harpe aux accords d’une grâce infinie.
A l’instar de ses prédécesseurs, Desplat nous aura donc gratifié pour sa seconde incursion dans le monde d’Harry Potter d’une composition s’appuyant sur les acquis de la précédente pour élever le tout encore plus haut et marquer encore plus durablement l’auditeur. Ses partitions pour l’univers de J.K. Rowling font preuve d’une grande éloquence et ne déméritent à aucun moment face à celles composées pour d’autres grandes sagas de fantasy. En outre, à la suite des autres succès du musicien dans ce domaine, elles sont à leur tour dotées d’une sensibilité très européenne lui permettant de se distinguer des compositeurs hollywoodiens malgré les emprunts remarqués ici et là. Cela dit, il est amusant de constater qu’après un final très bref et très sobre (A New Beginning), l’épilogue situé dix-neuf ans plus tard se déroule au son de Reunion Of Friends, le morceau composé pour la conclusion de Harry Potter And The Chamber Of Secrets (Harry Potter et la Chambre des Secrets), et que le générique de fin s’ouvre sur le célébrissime Hedwig’s Theme composé pour Harry Potter And The Philosopher’s Stone (Harry Potter à l’Ecole des Sorciers), comme si les aventures d’Harry et de ses amis ne pouvaient s’achever que telles qu’elles avaient commencé, avec la musique de John Williams… Si la réussite du dernier score de la saga est entièrement à porter au crédit d’Alexandre Desplat, celui-ci n’en doit pas moins s’incliner devant le vieux maître, véritable Dumbledore de la musique de film !