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Hormis une figure pianistique dans les graves de temps à autre il n’est rien à sauver de ce degré zéro de composition, l’équipe de tâcherons à l’œuvre se contentant d’asséner lourdement les rythmiques et accords typiques des thèmes de Schifrin entre quelques nappes zimmériennes. Au coma artificiel du précédent succède donc une mort clinique.
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Des idées sympas (flûtes, motifs percussifs, piano « suspense ») et une utilisation dense des thèmes de Schifrin. Mais produire 14 heures de musique avec 550 musiciens sur 5 continents pour noyer ça dans un style « bande annonce », certes complexe mais uniformément massif, répétitif et narrativement chiche paraît… surfait.
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Un score pas foncièrement bon, mais pas foncièrement mauvais non plus. Bref, un score un brin passe-partout. Je me suis surtout surpris à dresser l’oreille dès que déboulaient des références au passé et au fameux thème. Et ma foi, je ne suis pas certain que cela soit vraiment positif pour Balfe. J’attends donc la suite avec curiosité, mais sans entrain.
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Pourquoi ce qui me plait dans ce score est-il surtout dérivé de Schifrin ? Malgré une créativité et une volonté de clarté sensible dans les percussions, Balfe tend à noyer les scènes d’action dans la lourde messe sonore en vigueur : les années 60-70, c’est loin, mec. Ceci dit, il y a de très bons moments, notamment de suspense.
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Que la musique de Lorne Balfe ne me parle pas souvent, ça ne sera un scoop pour personne. Mais ici, on atteint des sommets ! Son score ne raconte rien. C’est le vide absolu. Sans compter les reprises au marteau-pilon du sublime thème de Lalo Schifrin. Je suis dead.
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Utilisation des thèmes d’origine pour ce blockbuster dans lequel Balfe multiplie les variations, mais sans vraiment de surprise. On est hélas loin du travail de ses prédécesseurs et le tout devient purement fonctionnel, et sans saveur. L’ami Lorne travaille beaucoup en ce moment. Peut être trop.
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