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Soutien à la fois mesuré et distancié entre minimalisme et habillage sonore. Pensée pour violon soliste, piano, harpe, cordes et électro, la mécanique est huilée mais froide, assez anxiogène pour pervertir un peu l’image, avec des motifs-concepts pas inintéressants mais trop souvent vidés de leur substance par le trop plein phonique du film.
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Pas vu le film, mais l’album fait vraiment son effet. Presqu’immédiatement hypnotique, mêlant synthés travaillés et instruments acoustiques (cordes surtout et aussi harpe, piano). Comme pris dans un flot musical mouvant, on se laisse envelopper et ballotter. Prenant. C’est légal, j’espère ?
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Voici un score bien adapté au sujet du film, puisque Ludwig atomise la composition, rendant les notes stériles. Même si certains morceaux flirtent encore avec la musique, on navigue souvent en plein sound-design désincarné. Celui-ci se veut plus élaboré en s’appropriant le souffle de la déflagration ou les crépitements d’un compteur Geiger. Bon…
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1. Oubliez Oppenheimer et ses pyromanes. 2. Ouvrez un bon livre de SF. 3. Lancez la play list sur vos enceintes Spoutnik. Car le plaisir de ce score, proche du rayon ambiance- relaxation mâtiné de Richter, est à chercher dans le son enveloppant d’un électro semi-rétro, complété d’un orchestre liquide et de moments d’émotion. Stratosphérique.
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Une véritable inflation de cordes glassiennes (bof), des moments de suspens avec le traficotage habituel de Ludwig Göransson au niveau du rendu sonore (bof), un « love theme » en mode sound design « ne faisant pas d’étincelles » et surtout… un ennui mortel.
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Nolan a cité récemment lors d’un entretien Vangelis, Zimmer et Tangerine Dream. Oui pour le côté planant du premier, d’accord pour l’expérimentation du second, et OK pour le côté hypnotique des derniers. En tout cas autant Dunkirk et Tenet m’avaient laissé sur le bord du chemin, autant je trouve que le travail de Göransson est ici vraiment bon.
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