Giacchino est loin de faire l'unanimité avec sa dernière livraison, voilà le moins qu'on puisse dire. Mais aux yeux du camarade Shardar, alias N'Olive pour les (très, très) intimes, il n'y a guère de doute : Doctor Strange est un fichu morceau lévitant dans les mêmes sphères bariolées que le maître des arts mystiques lui-même.

Merci camarade!

Si le film n'est lui-même pas exempt de défauts (loin s'en faut !), la musique de Giacchino lévite largement au dessus du tout-venant des productions estampillées Marvel. Le N'Olive, aussi connu et reconnu dans notre cénacle sous le sobriquet de Shardar, l'exprime avec élégance et conviction dans son dernier papier.

Qui a dit que les zèbres de la Justice League considéraient leurs vieilles habitudes comme ces pantoufles où il fait bon enfouir ses orteils ? Wonder Woman vient de dépenser une fortune en produits cosmétiques, Batman s'est trouvé une toute nouvelle boisson protéinée et Superman, qu'on pensait être cul et chemise avec son rasoir, l'a enfermé à double tour dans un tiroir. Par contre, notre Super Totophe national, qu'indiffèrent ces bouleversements en rafales, est bien décidé à ne pas dévier d'un iota de ce que préconise sa feuille de route héroïco-béophile.

Il y a longtemps que l'horreur et Chris Young marchent main dans la main. L'ami Benjamin qui, de son katana à la lame finement aiguisée, effiloche de son vocabulaire le plus châtié les plus horribles mots de la langue française, nous montre la voie( x ??) de l'indicible. Pinehead n'a qu'à bien se tenir ! L'ami Lee pourrait bien lui ravir la couronne, entre douleur et plaisir. Et ce n'est pas cette valse lente et morbide qui pourra dire le contraire !

Sam Lowry a écrit :Pinehead n'a qu'à bien se tenir !

Grâce au dévoué Sam, voici le vieux Van Cleef ferraillant gaillardement sur plusieurs fronts à la fois ! Grand merci, camarade ! Néanmoins, je ne sais trop quoi penser de ce petit "e" facétieux qui s'est glissé dans le nom de guerre du redoutable Pinhead, et qui, si nous n'y prenons garde, pourrait fort bien parvenir à propulser une conversation en apparence innocente vers de scabreux rivages...

Mes excuses à l'homme à la tête de clous... Heureusement que le chat du Cheshire, le bien nommé Darkcat, ne traine pas ses guêtres en ces lieux, il aurait, si je puis dire, sauté sur l'occasion de faire une bonne vieille blagounette un peu salace !

Le vieux Van Cleef est en retard d'une rame de métro ou deux, semble-t-il. Mais les lecteurs assidus d'UnderScores, aux yeux acérés desquels rien n'échappe, n'ont pu passer à côté de l'interview signée N'Olive "Shardar" de l'homme-orchestre Peter Boyer, garantie d'une lecture copieuse et riche d'enseignements.

Le vieux Van Cleef est en retard d'une rame de métro ou deux, semble-t-il. Mais les lecteurs assidus d'UnderScores, aux yeux acérés desquels rien n'échappe, n'ont pu passer à côté de la chronique signée Christophe "Sam Lowry" de Justice League vs. Teen Titans, garantie d'une lecture copieuse et riche d'enseignements.

Et non, je ne radote pas. Certainement pas. Pas le genre de la maison Van Cleef.

Certains s'y étaient rendus dans le but inavoué de mesurer par leurs propre yeux le degré de ressemblance, devenu presque troublant depuis quelques années, entre John Carpenter et le vieux Van Cleef lui-même. D'autres, comme notre brave Ecclésiastique à la plume virevoltante, avaient réservé leur strapontin à des fins plus prosaïquement musicales. Vous n'étiez pas au Grand Rex en novembre dernier ? De toute évidence, vous avez raté quelque chose.

Alors là, mon vieux Sam, tout camarade estimé sois-tu, je vais t'apprendre katana au clair que l'on ne s'amuse pas impunément avec des mots dits "compliqués" dont la signification réelle, à l'évidence, nous échappe : non, non, The Imperial Suite n'est pas "l'antépénultième piste" de Rogue One ! Hideux et vaniteux péché ! A lui seul, il s'est trouvé à deux doigts de gâcher ma lecture de ton papier, que j'ai trouvé hautement sympathique en dépit de la sombre acrimonie que m'inspire ce Star Wars aux pieds de plomb... Bref, que je ne t'y reprenne plus à violenter le noble dialecte gaulois, bougre de galopin !

Merci Christophe, je te rejoins complétement sur Rogue One!

Merci Olivier. Je ne comprends pas trop pourquoi le vieux Van Cleef se refuse à faire les louanges de ce score troussé avec beaucoup d'habileté et un cœur énorme ! En revanche, je lui fais mes plus plates excuses car en effet The Imperial Suite n'est pas l'antépénultième titre de l'album. J'ai voulu faire le malin, et voilà... le katana vengeur de Lee a parlé !

2017 démarre sur les chapeaux de roue ! Au sortir d'une année 2016 quasi sabbatique, le très éminent Stéphane, épaulé pour la circonstance par Christian Texier, nous revient vêtu de ses plus éblouissants habits de lumière. Et c'est nul autre que Lalo Schifrin qui bénéficie de son savoir passionné. La suite pour très bientôt, c'est le voeu le plus cher du vieux Van Cleef.

Lee Van Cleef a écrit :2017 démarre sur les chapeaux de roue ! Au sortir d'une année 2016 quasi sabbatique, le très éminent Stéphane, épaulé pour la circonstance par Christian Texier, nous revient vêtu de ses plus éblouissants habits de lumière. Et c'est nul autre que Lalo Schifrin qui bénéficie de son savoir passionné. La suite pour très bientôt, c'est le voeu le plus cher du vieux Van Cleef.

Excellent. J'ai adoré car le style de Schifrin y est parfaitement cerné et expliqué, tout ce qui fait qu'il fait partie de mon Quintette de tête depuis bien longtemps!

Messieurs Steph et Chris ont revu leurs ambitions à la hausse, dirait-on. Le diptyque annoncé autour de l'oeuvre fabuleusement protéiforme du grand Lalo s'enrichira, en fin de compte, d'un troisième volet, qu'il me tarde déjà de dévorer les yeux grands ouverts et les neurones avides. Mais ne brûlons pas les étapes, voulez-vous. Place, aujourd'hui, au second épisode, qui s'attarde avec maestria sur les multiples bouillons de culture(s) qu'expérimenta le compositeur dans son laboratoire musical.

Lalo Schifrin, troisième et dernière (déjà ? Bah ouais, les meilleures choses jamais ne durent). Steph et Chris, leur binôme devenu somptueusement fusionnel, nous convient pour l'apothéose finale à prendre place dans les multiples salles de concert que le maître argentin, tout du long de sa carrière, n'a eu de cesse d'embraser. Messieurs, je ne saurais laisser persister l'anxieux point d'interrogation qui parviendrait presque à ternir cet épilogue : oui, vous nous avez donné à tous (le vieux Van Cleef a bien dit "tout le monde", bande de traîne-patins !) le désir irrésistible de (re)partir à la conquête de la si vaste galaxie Schifrin. Pour ça, l'on ne peut que vous dire solennellement merci.

Monster Squad revu et corrigé par Abel Korzeniowski, ça ne pouvait que parler directement au coeur meurtri du camarade Chris, lui dont les deux promontoires crâniens ont, par le passé, jeté à ses trousses des meutes de paysans superstitieux et armés de torches purificatrices. A l'obscurantisme des temps jadis, il oppose sa plume la plus radieuse... et en profite au passage, ni vu ni connu, pour déclarer sa flamme à l'éthérée Eva Green. Polisson, va !

Lee Van Cleef a écrit : oui, vous nous avez donné à tous (le vieux Van Cleef a bien dit "tout le monde", bande de traîne-patins !) le désir irrésistible de (re)partir à la conquête de la si vaste galaxie Schifrin. Pour ça, l'on ne peut que vous dire solennellement merci.

Merci vieille branche ! Donner ou redonner envie d'écouter, c'est finalement le but de ces surabondantes gloseries musicographiques !

Cherchais-tu à faire pénitence de l'outrage malencontreusement jeté à la face d'un "antépénultième" guère à sa place ? Je m'interroge, brave vieux Sam... Mais il est tout aussi possible que tu aies voulu livrer un texte au diapason des moulures sophistiquées, old school comme on dit de nos jours, dont Penny Dreadful semble avoir fait l'objet à toutes les étapes de sa réalisation. Toujours est-il que tes charmantes audaces de vocabulaire ont fait roucouler de plaisir le vieux Van Cleef : vénusté, hiémal, obombré, vespéral, vulnéraire... Du bonheur en fusion ! Allons, je te lance un défi : pour ton prochain papier, camarade, serais-tu capable d'y imbriquer, fût-ce au forceps, les mots "fesse-mathieu", "pituite", "flaccidité" et "chattemite" ? Chiche !

Diable ! Je ne sais si je serais capable d'atteindre ton niveau de culture lexicale mon cher Lee ! ... Quant à placer les élégances de "mocalisation" (comme dirait DanyBoon) par le défi que tu me lances, c'est une histoire qui me parait mal embarquée ! Mais j'affectionne déjà le délicieux chattemite que je ne connaissais pas, merci.

Magnifique papier de Christophe, alias Sam Lowry, sur la réédition chez Intrada de Dick Tracy d'Elfman... C'est ICI!

Merci le N'Olive "Shardar"

Il est drôlement chouette ton papelard, dis donc, mon cher Two-Headed Sam ! M'a donné envie de revoir séance tenante Dick Tracy, que je n'ai dû visionner qu'une seule fois, alors que le monde était encore jeune... Du coup, je ne me souviens véritablement que de son incroyable trombinoscope tartiné de latex.