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B.O. texturale pour cordes, pulsations électro et martèlements percussifs, qui n’a d’autres fonctions que de renforcer un sound design pourtant bien suffisant dans un registre uniformément oppressant, étouffant, en appui sur des basses censées rendre la chose viscérale et immersive jusqu’à un dénouement à peine lumineux.
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Très efficace musique de film catastrophe. JNH crée une tension étouffante sans relâche, armé de son arsenal sonore électro (beaucoup !) et orchestral (masses de cordes et cuivres) jusqu’au dénouement pastoral. Malgré le côté bourrin, on reconnaît clairement le style de son auteur. Ça m’a plu !
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Ou quand l’excès de tension rime avec perte d’attention. Si le compositeur fait feu de tout bois pour proposer une musique qui fait sûrement son petit effet avec les images, force est de constater que ça tourne malheureusement très vite à vide en écoute seule. Ce n’est pas bien grave, JNH a aussi le droit de faire dans l’alimentaire.
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On peut arguer que la B.O. traduit l’enfer du bus pris dans les flammes. Vrai, l’étouffement est bien là, mais créé par une électro si générique, proche du vide, qu’en écoute isolée le seul feu entrevu fut celui, tant désiré mais inexistant, de la lumière (de la musique ?) au bout du tunnel. Empruntez au plus vite la première sortie.
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J’allais taper à bras raccourcis sur JNH d’être tombé si bas dans l’ambiant électro à la RCP. En fait, j’ai plutôt envie de le plaindre parce que pour lui, assez doué mélodiquement, ça doit être un crève-cœur de produire ce genre de sound design vide et mortifère. A moins que cette musique ne soit le fruit de Chap GPT. Je plaisante, mais ça viendra…
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Un film de Paul Greengrass qui retrace l’histoire vrai d’un bus scolaire dans le giga incendie de Paradise en Californie. C’est très sombre, principalement électro et anxiogène. Pas facile d’accès sauf quand JNH se retourne vers la lumière. Et là on retrouve le compositeur que l’on aime.
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