 |
Sympathique contribution qui comble les attentes habituelles du genre en dosant d’une jolie manière électro et acoustique, percussif et intimisme, s’immisçant avant tout dans la tête des protagonistes plutôt que dans les soupapes des moteurs, et plus proche en cela d’un Steven Price que d’un Hans Zimmer pour faire… rapide.
 |
 |
N’étant clairement pas un admirateur du compositeur, je suis d’autant plus surpris par le fait que j’ai apprécié ce score. Certes, ce dernier n’a rien d’extraordinaire, ni même d’original, mais force est de constater que ça fonctionne, tout en restant plutôt agréable à écouter. A ce rythme, peut-être qu’un jour, je vais aimer un album de Rob. ^_^
 |
 |
Rapide ? À fabriquer, j’espère. OK, ça reste du boulot, mais j’ai beau l’essayer, ça ne me va pas. Du prêt-à-porter à la mode, technique soignée, conforme à l’attente sans inattendu, avec ce je-ne-sais-quoi de non-implication propre au jetable : ça tombe bien sur les pompes mais pour le style vous repasserez. Je l’ai rendu au magasin.
 |
 |
On sent chez Forget une volonté de proposer autre chose que le sound design et les formules prémâchées des zimméroïdes infernaux, mais rien n’y fait. On sent que la production voulait toujours le ramener dans le giron de la musique à la fois transparente et bruyante, ne donnant aucune âme à ce genre de produit fast(food).
 |
 |
Forget dans l’action, c’est indéniablement efficace et carré. Le compositeur colle aux basques de son sujet – ça va à donf’ – tout en étant capable d’apaiser d’une simple mélodie. Pas mal du tout dans le genre.
 |