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Étienne Forget et Benjamin Guigue-Rodet concoctent à eux deux une jolie musique pour bois, cordes, harpe, marimba et percussions qui interpelle par son expressivité, oscillant entre quelques éléments de comédie et une chaleureuse douceur qui laisse volontiers poindre un peu de mélancolie, mais toujours d’une manière plus ou moins lumineuse.
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Ne pensez pas tellement au titre du film à l’écoute de l’album : il s’avère tendre, sensible, touchant même, en grande partie grâce aux choix instrumentaux. Acoustique, aux timbres cristallins, aériens et frais (avec une belle part faite aux bois). Parfait pour une détendre doucereuse. Bonne surprise.
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Habituellement, je ne suis guère sensible au travail de Forget, mais l’association avec Guigue-Rodet fonctionne plutôt bien. Le petit thème, répété avec diverses variations, est bien sympathique. Pas un grand score, et je ne dis pas ça pour la brièveté des morceaux, mais un score bien agréable qui permet de passer un bon moment.
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J’aime le xylophone : ici, ses sons boisés – tout en apportant de la vivacité – enracinent discrètement le duo de sexagénaires du film. Avec son effectif léger lié par les cordes, entre humour et nostalgie, le score favorise le dialogue instrumental et les timbres chauds, dont une écoute approfondie révélera la richesse. Une jolie réussite.
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Deux compositeurs se partagent la B.O. sans que cela nuise à l’ensemble. Ils évitent surtout le son grosse comédie, le sujet semblant ici un peu plus maîtrisé que pour le tout-venant de la gaudriole à la française. Résultat : une jolie musique, toute en calme et en romantisme.
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