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Un Horner intime articulé autour d’un thème principal en forme de déclaration touchante et conçu pour piano, guitare, bois solistes (hautbois, cor anglais, clarinette) et orchestre, avec quelques synthétiseurs en touches légères et éthérées : une petite partition dont la réapparition est bienvenue pour ceux qui ne possèdent pas le superbe album d’époque.
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Apaisante et mélancolique, cette jolie musique offre une belle palette d’émotions. Si le CD1 propose le score étendu et des versions alternatives, le CD2 nous refourgue l’album de 1989. Une B.O. gentiment sympathique, avec d’agréables passages teintés de jazz, qui n’aurait sûrement jamais été rééditée si elle n’avait été signée par Horner.
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Un cran en deçà d’autres opus intimistes d’Horner (tel The Spitfire Grill), sans doute parce qu’il fait résonner diverses voix sans s’imposer, Dad n’est pas un score marquant. C’est toutefois un exemple de son écriture sensible et généreuse quand nécessaire. De la vraie belle musique, là où d’autres produisent des fonds sonores sans grande substance.
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Ce score pourra paraitre un peu trop sentimental, voire cheesy mais, pour des raisons personnelles, j’ai une affection particulière pour ces deux thèmes et cette main gauche en balancier au piano, simple mais extrêmement pure. Et quand Horner y ajoute l’orchestre, rien à faire, ça m’émeut.
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Un score rallongé, quelques variations et l’album original sont au programme de cette nouvelle mouture. Peut être la plus douce des musiques de James Horner, avec un thème inoubliable et magnifique. Il faut se laisser porter, il faut se laisser bercer.
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