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L’acuité de Giacchino rappelle ici celle dont il fit preuve naguère sur la série Lost, ou plus récemment sur ses POTA : cheminant très progressivement d’un monde étrange voire effrayant à une lumière salvatrice, les émotions qui naissent de sa musique pour chœur, cordes et percus sont d’autant plus percutantes qu’elles sont parfaitement mesurées.
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La première écoute a jeté un froid et je reconnais que la seconde n’a pas changé grand-chose. Cela dit, je ne m’attendais guère à un score méga funky pour illustrer cette histoire. MG souligne donc le drame qui se joue sous nos yeux ébaubis, avec une certaine retenue, ce qui n’empêche pas quelques beaux élans. Morceau préféré : Andes Ascent.
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Si vous aimez la musique des glaces (pas celle des sommets majestueux, celle, moins mélodique, des crevasses gelées, du vent qui vous transperce et des brûlures aux pieds), parfait. Sinon, réchauffez-vous autour des moments plus chaleureux, intimes, Giacchino sait faire poindre l’émotion en quatre notes : malgré ses longueurs, un joli petit score.
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Un Giacchino un peu en mode Lost. Il y a donc des moments graves et mélancoliques (cordes et piano), des moments plus tendus et mystérieux (percussions, voix andines), des morceaux qui tiennent bien debout et d’autres qui semblent avoir besoin des images. Dommage que la glace ne se brise que vers le dernier tiers. Mais j’aime.
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C’est quand même répétitif, notamment le très beau thème principal qui fini par s’user. Ça reste proche de Lost, ce qui est un peu facile. L’ami Giacchino va finir par créer un sous-genre crash aérien. Pour le reste, il y a de très belles choses, le compositeur n’étant quand même pas un manchot. Le potentiel est là mais l’album semble mal conçu.
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