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Quel joli ensemble que voilà, où la sensibilité manifeste de Julien s’exprime une fois encore parfaitement. S’il n’exclut pas de recourir à une certaine violence plus ou moins contenue évoquant parfois brièvement Morricone, il y a dans ses mélodies et ses orchestrations un je ne sais quoi de suranné et indéfinissable auquel il est difficile de ne pas succomber.
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Christophe Julien, qui en est déjà à sa cinquième collaboration avec Dupontel, propose une musique dramatique, sous laquelle il fait transparaître une certaine d’ironie. On est vraiment loin du papier-peint musical sans saveur qu’aurait choisi d’autres compositeurs moins talentueux. On passe vite d’un simple second tour à un deuxième tour d’écoute.
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Difficile de poser un univers musical sur une histoire d’élection présidentielle – mais les apparences sont trompeuses. À côté de pièces plus modernes et fonctionnelles, Julien s’en tire élégamment en jouant la carte du conte (dont l’utilisation d’un chœur), d’une nostalgie liée à l’enfance des frères qui sont au cœur du film. Plutôt futé !
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Étonnant de voir que Dupontel, qui s’est toujours un peu méfié de l’apport d’un compositeur de musique de film, semble avoir trouvé son alter ego musical. Déjà responsable des excellents scores de Au-Revoir Là-Haut et Adieu les Cons, Julien trouve le ton juste de ce film qui flirte entre gravité, drôlerie, inquiétude et poésie.
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Dupontel retrouve une nouvelle fois Christophe Julien, et je crois que l’on peut dire maintenant que la collaboration est bien en place entre les deux. Très beau boulot de Julien, après le magnifique Délicieux. Décidément un compositeur à suivre. Encore ! Qui a dit que la musique de film était morte ?
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