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Soutien proactif d’où se dégage une impression de force inébranlable : les rythmiques paraissent inexorables, émergeant de partout, de cordes consonantes et déterminées, de timbales implacables, d’une basse électrique ou d’une pulsation électro, tandis que des progressions mélodiques évoquent dans le même temps une certaine sérénité d’esprit.
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Le compositeur français illustre bien sûr l’exploit sportif, sans oublier de garder l’élément humain au centre de sa musique. Au final, le score nage entre deux eaux et ne me convainc donc qu’à moitié. Pas mauvais, il y a même de très bonnes choses, mais ce n’est pas le genre de partition dans laquelle j’aime me plonger.
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De Nyad à noyade, il y a peu. Typiquement le score moderne très bien fait mais qui, séparé du visuel, m’entraînerait dans les grands fonds s’il n’y avait le talent de Desplat, en particulier rythmique (le riff de basse dans Second Attemp, The Storm), pour me convaincre que je ne suis pas devant la TV. Ah bin si, c’est le cas.
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Basse planante, guitare idoine et synthés presque new age sont les atouts de prime abord décontenançant de ce nouveau Desplat. Mais les rythmes lancinants de la guitare et des cordes samplées ont quelque chose d’hypnotisant. La musique grandit peu à peu et quand l’auditeur sort la tête de l’eau, il a vite envie de replonger.
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Desplat sur une intrigante production Netflix inspirée d’une histoire vraie. Courage et dépassement au programme. Une partition variée au plus près de l’action et qui fait voyager. Le crescendo final est de toute beauté !
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