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Une fois n’est pas coutume, le dénuement musical expressionniste sonne juste sur ce Poirot sauce Branagh, pervertissantt les sensations par la seule lorgnette des doutes et affres de son personnage principal. En découlent un genre de contrepoint de cordes atonales fébriles, souffles de bois fantomatiques ou clarinette féline, feutrée et inquiète.
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Branagh sans Doyle, snif ! Pourtant, je me suis fait prendre par l’atmosphère distillée par la compositrice. Un plaisir d’écoute « à la Shore » on va dire, dans une appréciation
« froide », même si le final s’avère étonnement émotionnel après le minimalisme qui régnait. Le court album permet de ne pas s’ennuyer.
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« Hildur ? » Seulement 34 minutes ! Un album court, donc. Et cette brièveté est vraiment un atout, tant je me suis passablement emmerd… oups… ennuyé. Ça fait sûrement la blague dans le film, en créant une ambiance angoissante, mais à l’écoute, on s’approche du chiant. Quelques trucs surnagent, mais trop peu pour être intéressants.
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Peu notable à l’écran, ce score décanté trouve sa dimension à l’écoute isolée, dans l’intimité du silence. On pourrait le taxer d’intellectualisme stérile, mais sa nature spartiate, ses écarts (Pipes) et sa concision m’ont accroché – on n’est pas loin de certains Shore, par exemple. Avec peu de moyens, Hildur a réussi à me hanter !
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Je me suis demandé si c’était une blague. On dirait bien que non. Je ne comprends pas. JE NE COMPRENDS PAS.
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Le seul truc à sauver des deux premiers opus pour moi – j’ai détesté le premier, et donc boycotté le second – était la musique de Doyle. Là du coup, plus rien à sauver ! Un mot m’est venu à l’écoute : lugubre ! Dire que j’ai écouté ça en allant marcher ! Quand à la vision de Branagh concernant Poirot, qu’il aille se faire voir ! Suchet forever.
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