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Ambiances et cavalcades bêtement orchestrales largement basées, pour l’essentiel en tout cas, sur l’emblématique (et génial, lui) Grim Grinning Ghosts de Buddy Baker. Le résultat est en réalité sans grande finesse et très oubliable, Bowers minimisant l’influence New Orleans revendiquée et ratant une occasion en or d’offrir une musique plus colorée.
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Très agréable surprise. Après la partition « maousse-costaude » de Mancina, Bowers s’appuie plus directement et plus intimement sur les chansons et l’ambiance Nouvelle Orléans ectoplasmique de l’attraction. La trame narrative est réussie, simple, limpide et divertissante. Joli travail.
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Fidèle collaborateur du réalisateur Justin Simien depuis 2016, Bowers est assurément de cette nouvelle aventure. Pour ma part, c’est probablement son travail le plus intéressant à ce jour. Reste à savoir si ce n’est pas simplement parce qu’il se nourrit du travail du grand Buddy Baker, qui avait œuvré pour l’attraction Disney. Attendons ses futures œuvres…
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Comme Mancina avant lui, Bowers fait lever sa pâte autour du thème original de Buddy Baker. C’est une viennoiserie à effets plutôt tradi, au rythme rapide, où l’on guette sans déplaisir les pédales d’orgue écrasantes, les accélérations et les petites ritournelles. La technique est parfaite, c’est pile ce qu’on attend, mais pas de quoi réveiller un mort.
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Au vu de sa discographie, je n’aurais pas cru Bowers capable d’un tel score, aussi dynamique, enjoué et même parfois flippant et grandiloquent. Il n’évite certes pas quelques facilités d’usage, mais il y a une telle volonté de bien faire que, par les temps qui courent, on ne fera pas la fine bouche.
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Loin de son terrain de chasse télévisuel, Bowers s’attaque au blockbuster estival. Et le cahier des charges doit être quand même sacrément plein quand on travaille sur une telle production : il faut reprendre le thème, il faut des chœurs et de l’orgue… Le compositeur s’en tire avec panache et le son New Orleans fait plaisir à attendre. Plaisant.
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