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Tout ce qu’on aime chez Beltrami : ambiances mystérieuses et lyrisme typiques de son style depuis 30 ans, intrusions rock, emphases millimétrées. Mais pour une raison difficile à cerner, il subsiste constamment un arrière-goût d’inachevé, comme si la richesse de tons (qui évoque parfois Hellboy) avait été bridée d’une manière ou d’une autre.
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Beltrami lâche les chevaux (ou les élastiques ?) et profite du délire potache pour télescoper joyeusement les genres (blues rigolo, horreur gothique, rock trash…), autour de deux thèmes solides souvent « déguisés » sous les arrangements. Ça fonce à toute allure jusqu’à un morceau final… mordant !
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Entre ambiances draculesques électro-symphoniques, morsures rock bourrines, coups de pieu à répétition et beaucoup de remplissage, voilà un travail saigné mais où on cherche « veinement » matière à séduction : malgré quelques instants saisissants, pour ce qui est de voyager, on est loin des Carpates.
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Oui, Beltrami est un excellent compositeur, même si ses dernières B.O., souvent écrites avec des compères, ne m’ont pas toujours convaincu. Mais là, c’est efficace, musclé et fun. Je pense prendre autant de plaisir à écouter ce score que lui en a eu à le composer. A-t-il été inspiré par Nicolas Cage ou par l’immortel amateur de suçons ? Mystère !
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Vampirisée par tous les « sons » à la mode électro pouet-pouet et infra-basses, la partie orchestrale peine à surnager. Dommage, il y a de bonnes idées et un côté mexicain hard-rock pas désagréable. On sent par instants le Beltrami qu’on connaissait autrefois, mais, bon sang, c’est trop peu !
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Du Beltrami en roue libre, dans le bon sens du terme. Une sacrée palette de sons, d’idées, de mélodies, de styles ! C’est vraiment très sympa pour illustrer ce film frapadingue et réjouissant ! Cage en fait des millions de tonnes ! Et c’est comme ça qu’on l’aime.
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