 |
L’approche rappelle un peu Howard Shore : des textures inquiétantes (orchestrales et électroniques), froides, lancinantes, surtout dans la première moitié de l’album. Viennent après des cuivres solennels et, avec eux, l’émotion, la chaleur. Le meilleur morceau est la superbe conclusion Soldat Inconnu et son piano têtu.
 |
 |
C’est sûrement la musique qu’il faut au film… mais clairement pas à moi. A écouter l’album, on se dit que la guerre, c’est moche, mais que ça doit aussi être sacrément ennuyeux. Quelques morceaux plus énergiques bousculent un peu la torpeur, mais guère plus. Quand j’entends ce type de score, je me tire ailleurs (blague attendue).
 |
 |
Un Desplat en mode minimaliste, intimiste et grave, pour un sujet qui ne l’est pas moins, avec néanmoins quelques instants de tension construits sur des ostinati dramatiques efficaces quoique redondants.
 |
 |
Desplat évite l’utilisation de musiques africaines et nous plonge d’emblée dans la peur, le tourment, la tension et l’inconnu. Émotions que doivent sûrement ressentir les protagonistes, déracinés. Il faut un bon moment pour que la partition trouve un peu d’apaisement, toujours empreint de menace néanmoins. C’est dur, et vraiment bien fait.
 |