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Pour ce drame romantique adolescent de 2012, Kermorvant a composé une partition à l’ampleur emphatique étonnante mais émouvante, aux couleurs souvent oniriques. Piano, orchestre, chœurs, et électronique se lient de belle manière jusqu’à un violoncelle vibrant, évoquant une émotion digne du Black Beauty d’Elfman.
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Pour ce remake français d’un film italien, Erwann Kermorvant nous offre une courte musique, à la fois belle et sensible, avec quelques envolées romantiques. Si la composition est de qualité, le scénario, qui prouve une fois encore que les histoires d’amour finissent mal en général, nous entraîne sur la voie du drame, où amour rime parfois avec ennui.
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Il y a dix ans, à travers un superbe thème, doux-amer, porté par le piano et les cordes, Kermorvant nous montrait à quel point il est à l’aise dans tous les genres. Ici, il semble incarner la voix intérieure de Pauline, toute en insouciance et fragilité. C’est beau. Efficace. Et dramatique.
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Bluette sentimentale. L’introduction semble partir sur de l’atmosphérique mignon, mais que nenni ! L’orchestre romantique prend rapidement place pour cette courte partition qui oscille entre contemplation et coup de foudre. Joli. Encore une fois ! Ce mois-ci Kermorvant a touché le quarté dans l’ordre.
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