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Entre accents macabres, petits détails cartoonesques et détournements savoureux de sa propre filmo, The ‘Burbs aura été pour Goldsmith une unique occasion de tendre vers un humour récréatif qui soit également d’une très grande finesse, ses autres approches ludiques s’avérant souvent plus frontales. Ça aussi, on peut l’admirer sans chichi.
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Les pistes supplémentaires sont bien sûr bienvenues, mais c’est l’amélioration sonore qui est bluffante. Si le film est sympathique mais bancal, le score est peut-être le plus réjouissant de la collaboration Dante-Goldsmith : de la déconnade loufoque référentielle et diaboliquement super-organisée.
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L’éditeur remastérise la version sortie par Varèse en 2007 et y ajoute environ quinze minutes de bonus. Pas de quoi repasser à la caisse, mais achat imparable pour ceux n’ayant pas déjà ce score. Goldsmith s’amuse en multipliant les genres, allant notamment du film de guerre au western, en passant par la comédie et l’americana. Bien ludique.
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J’adore le film, complètement barré. J’adore la musique, complètement barrée. Le thème ironique et son côté volontairement ridicule pour les séquences de voyeurisme et d’espionnage entre voisins m’a toujours déclenché un sourire impossible à réprimer. Vous en connaissez beaucoup des musiques qui ont ce pouvoir d’évocation ?
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On l’avait attendu longtemps ce ‘Burbs à l’époque. Neuf ans entre la sortie du film et le Varèse Club… Depuis on a eu droit à deux CD expanded pour cette B.O. typique du travail de l’immense Jerry pour Dante, qui signait là certainement son film le plus barré. Nos deux compères sont en totale symbiose, et on prend le rab avec grand plaisir.
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