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Logique mais triste retour de Djawadi qui nous ressert sa soupe de motifs simplistes noyés dans une épaisse mixture sonore d’une laideur aussi impressionnante que la pauvreté de son écriture. A sa décharge on ne peut que constater l’extrême pusillanimité du projet, parfaitement illustrée par la reprise complaisante du thème de GOT.
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Oui, il y a de très bons moments et l’album s’écoute assez agréablement. On y sent l’implication, mais aussi les limites du compositeur. Le gouffre qui sépare, ici, le travail de Djawadi de celui de Bear McCreary sur la série The Rings Of Power est surtout flagrant, les deux compositeurs représentant deux tendances de la musique de séries.
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Arg, je suis partagé. Il y a de bons morceaux et des moyens. Djawadi n’est jamais avare en idées accrocheuses (jeu sur les voix ici, notamment) et quand c’est calme, c’est simple et habile. Mais dès que ça s’emballe et que ça se veut « important », pfouit, l’impression d’impersonnel domine et la flamme de mon intérêt s’éteint.
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Djawadi maîtrise toujours aussi bien son vernis moyenâgeux, ambiance anthracite aux cordes granuleuses ; et cette Celebration Dance, très Conan ! J’ai apprécié l’atmosphère jusque dans ses flirts avec la pure ambient. Hélas, quand l’action s’en mêle, la grosse Bertha « épique » a vite fait de chasser la musique… et moi avec.
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Hélas, cette B.O. méritait mieux. Djawadi reprend sa mélopée originale, et comme c’est trop long, ça devient redondant. Et pourtant… La musique est à l’image de la série : tendue au possible ! Les variations sur les thèmes des Targaryen sont belles, les vols en dragon exaltants. Il y aurait vraiment de quoi faire une belle sélection…
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