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Si, à l’image du film, la partition finit par s’enliser dans une profusion d’action plus creuse et superficielle que réellement engageante, on ne saurait pour autant sous-estimer le suspense hautement sophistiqué que le compositeur puise à l’évidence dans l’aspect technologique du sujet et pour lequel la fusion orchestre-synthétiseurs fait des merveilles.
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L’homme sans ombre n’est pas sans musique ! Loin d’être transparent, ce score hybride permet à Goldsmith de créer une ambiance mystérieuse et envoûtante, troublée par de brusques déchaînements de violence. Avec 91 minutes de score et 47 minutes de bonus, on découvre enfin pleinement cette œuvre.
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J’ai bien usé l’album d’époque ! Croisement entre la perversité séductrice de Basic Instinct et le thriller d’action SF, dans le style simplifié des dernières années de Goldsmith. L’architecture du score est totalement limpide, construite autour de thèmes et motifs très nets, rendant l’immersion imparable.
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Difficile d’être passionné tout au long de cette intégrale. À la réécoute, il y brille pourtant une sacrée expertise : ce motif sinueux, les couleurs translucides, et toujours cette métrique complexe qui génère la tension sans besoin de pousser le curseur. Alors oui, invisible dans une carrière maintes fois visitée par le sublime, mais c’est du Goldsmith.
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Je dois avouer que j’y suis allé à reculons. Pas mon Goldsmith préféré et une durée gargantuesque. Et puis… à l’écoute le charme opère, indéniablement. A tel point que ça m’a donné envie de revoir le film ! Et franchement, je n’étais vraiment pas convaincu au départ ! Mais ce type est un magicien, que voulez-vous…
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