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Passée la niaiserie du film, c’est le souffle de la grande aventure que Goldsmith convoque, avec toute la verve qui était sienne à l’époque, et nous donne à imaginer ce que l’image échoue à créer : des dinosaures affrontant une armée d’humain dans le fracas d’un champ de bataille titanesque. Bref, achetez le disque, et surtout, ne voyez pas le film.
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Un beau nanar qui, allez comprendre comment une fois encore, a inspiré à Goldsmith une partition luxuriante aux mélodies candides, dont l’exotisme descriptif, parfois imitatif, évoque Legend et la férocité spectaculaire de Rambo: First Blood Part II, le tout dans sa veine synthético-orchestrale du milieu des années 80. Excusez du peu.
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Jeté sur les portées avec la plume d’où jaillirait la même année Legend, Rambo II ou Explorers, Baby est leur petit frère à tous : le merveilleux incarné par un mélange orchestre et synthé, l’exotisme pulp, les embardées d’action… Le film, pataud, trébuche, Goldsmith s’envole.
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Alors c’est bien simple : toi le petit jeune qui débarque, qui aime l’action et l’exotisme mais aussi l’aventure et la tendresse, tu peux dépenser les yeux fermés les quelques deniers qui te resteront (ou pas) en fin de mois, car tu auras ta dose de tout cela et même un peu plus.
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Cette composition apparaît à mi-chemin entre Legend et Rambo II. Un croisement aussi inattendu qu’explosif ! Exotisme naïf et enchanteur, action musclée, terrassante et thématique… Elle n’est pas non plus éloignée de ses travaux aventureux pour Joe Dante, avec un ton joueur communicatif. Les pistes inédites sont totalement dispensables.
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