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Cette nouvelle itération de Gears Of War constitue peut-être le grand retour de la franchise vidéo-ludique, mais certainement pas celui de Djawadi : le compositeur se contente de d’aligner de tristes plages d’action ou d’ambiance tellement basiques qu’il ferait presque passer pour du grand art le bourrinage de Jablonsky sur les précédents.
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Chassez le naturel, il revient au grand galop. La (petite) illusion Warcraft dissipée, Djawadi revient à ses fondamentaux, soit des formules à la pauvreté affligeante, sans âme, produites au kilomètre et pour le meilleur d’entre elles tout juste fonctionnelles. Sur le plan musical, la saga ne cesse de s’enfoncer un peu plus à chaque nouvel épisode…
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Djawadi s’inscrit dans le travail de Jablonsky (sans les choeurs). Le thème principal et les motifs d’action s’avèrent tout à fait adéquats. Si l’aspect sombre et désespéré est bien évoqué, l’émotion semble surfaite. L’album est facile à écouter, mais souffre d’une écriture lisse, sans le moindre soubresaut, rendant le tout prévisible et ronronnant.
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Dans ce jeu vidéo au gameplay de TPS, Djawadi se démène comme il peut en usant de formules militaires et belliqueuses. La musique, synthético-orchestrale, soutient bien les évènements se déroulant sous l’œil du joueur averti, mais peine un peu à sortir des sentiers battus. C’est donc efficace, oui, mais aussi très générique.
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