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Pour son premier Marvel, Giacchino construit un score ambitieux pour orchestre, chœur massif, instruments inhabituels (clavecin, sitar, orgue) et même sons manipulés. Au-delà des combinaisons harmoniques familières, un album qui, comme son thème principal, ne se révèle que progressivement et ne dévoile sa richesse qu’après plusieurs écoutes.
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Rester sagement dans sa zone de confort (et celle du studio) n’empêche pas Giacchino d’y distiller ses petites idées sonores, une réelle accroche thématique (la plus convaincante depuis Ant-Man) et surtout un cheminement sensiblement plus construit et recherché que le tout-venant Marvel : une voie qu’on ne peut qu’encourager.
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Une nouvelle origin story pour Marvel. Mais avec Giacchino, on était en droit de s’attendre à plus que d’habitude, et c’est effectivement le cas. Il reprend les orchestrations massives de Jupiter Ascending et Star Trek et les met au service d’un thème que l’on espère réentendre à l’avenir tant il fait écho à ce qui a pu se faire de meilleur dans le genre.
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Me voilà bien embêté. C’est du Giacchino et ça, ça me plaît toujours. Sauf qu’il y a quand même un petit goût d’inachevé voire bridé, à la fois dans ses moments d’action moins puissants et emballants qu’ailleurs, et dans son aspect psychédélique, loin d’être jusqu’au-boutiste. Très sympa mais ce docteur aurait pu être vraiment plus « strange ».
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Oui, bizarre. Un thème musical bien fait pour un film Marvel !!!!!! What the Fuck ??? Donc oui, Giacchino s’est totalement sorti les doigts du slip pour pondre un truc bizarro-orchestral-progressif ! Dommage que le reste, plus classique, ne soit pas tout à fait du même calibre.
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Faut qu’il arrête de pondre des albums aussi fun, le père Giacchino ! On peut reprocher pas mal de trucs (la parenté trop évidente du thème principal), mais bon sang, tous ces motifs divertissants, cette narration galopante, ces couleurs instrumentales soignées et détaillées. Et ce petit fumet à la Don Davis… Allez, j’y retourne !
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Giacchino agrémente son approche orchestrale massive et chorale avec des instruments inhabituels pour ce genre de production : guitare électrique, sitar, tabla et clavecin, pour ne citer que ceux-là. Strange et le méchant de l’histoire sont affublés chacun d’un thème malléable que le compositeur décline à volonté. Du bel ouvrage.
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