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Exercice récréatif dans la lignée des albums Exotica ou d’easy listening SF à la vogue dans les années 50/60 : cordes suaves, rythmes lounges ou même un tantinet disco, vibraphone et percussions en tout genre, voix féminine…, le tout illustrant une narration jamais envahissante. Sans crier au génie, on y prend beaucoup de plaisir.
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Sorti du chapeau, un album-concept un rien naïf où Giacchino refait son Petit Prince : une voyageuse de l’espace visite la terre et découvre, horrifiée, les ravages du manque d’empathie. Musicalement, c’est du jazz/rock souvent musclé, débordant de vitalité, et de saine colère, quelque chose comme la version 2.0 des albums 60’s de Lalo Schiffrin.
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Souvent là où on ne l’attend pas, Michael Giacchino conçoit la musique comme une récréation et nous emmène exactement là où il veut, quelque part entre le Star Trek original et le Caravan d’Arthur Lyman. C’est un des trucs qui m’épatent chez lui : ce gars a toujours des idées !
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Pour son premier album solo, Giacchino propose un voyage spatial par lequel il nous montre son amour pour la science-fiction des années 50. Loin des grosses envolées orchestrales, le périple se veut zen et relaxant, avec une ambiance assez lounge. Avant l’écoute de l’album, n’hésitez pas à visionner le trailer animé réalisé pour l’occasion.
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Bon, déjà faut aimer le concept (chaque morceau, ou presque commence par des monologues de l’héroïne principale). Mais passé cela (et j’avoue que je n’aime pas ça), la musique de Giacchino est assez riche, variée, oscillant entre symphonisme échevelé et des clins d’oeil modernes et lounge au pasodoble, à la samba et j’en passe… Conceptuel.
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Pas une B.O., mais pas loin quand même puisqu’il s’agit d’un concept album où un E.T. découvre la terre (en 2020, pas d’bol !) Des idées, ça c’est sûr avec Giacchino, mais j’ai eu du mal à m’habituer à cette batterie omniprésente et je dois avouer être resté sur le bord de la route…
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