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Une musique de thriller électrorchestrale aux ambiances particulièrement lugubres et asphyxiantes : la recherche sonore formelle est évidente et remarquablement aboutie (en particulier toute une gamme de percussions légères), mais on peut aussi être rebuté par la froideur d’une approche trop distanciée pour procurer une véritable émotion.
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Régulièrement, le Elfman sonore (celui de Gus Van Sant notamment, mais aussi celui de Fifty Shades Of Grey) se rappelle à notre bon souvenir : musique pour électronique et cordes, un peu clinique, voire carrément inconfortable et dissonante au besoin, mais toujours méticuleuse et sophistiquée. Et bien sûr, ça ne plaira pas à tout le monde…
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Elfman prend le train direction Reznor, certes avec une (toute petite) touche personnelle mais sans le supplément d’âme – historique je dirais – du leader de Nine Inch Nails. Un objet pas désagréable, un peu curieux, qui laissera un certain nombre d’auditeurs sur le quai (haha !).
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Elfman se concentre sur un jeu avec les timbres, guitares électriques saturées, manipulations sonores électroniques, piano désaccordé… Une sorte de version urbaine et minimaliste de A Simple Plan. Et, étrangement, ça marche carrément, et je me suis surpris à tomber dans ce piège sonore et à vouloir y replonger. Bien ouéj.
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Pour ce thriller à la narration originale, Elfman propose des sonorités étranges alliées à une large section de cordes. L’ensemble sonne comme un croisement entre A Simple Plan et Proof Of Life, une sorte de retour aux années 90. Un piano volontairement désaccordé vient parfois renforcer l’atmosphère baroque. Un score tendu mais fascinant.
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