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Réjouissante et chatoyante bande sonore Disney, entre orientalisme occidental et musical de Broadway : si elle ajoute à l’album d’origine une matière orchestrale substantielle dont pas mal de facéties cartoonesques, cette édition rate le statut définitif en omettant les démos des chansons non retenues et naguère incluses dans le coffret Behind the Magic.
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Assurément un des sommets de la carrière de Menken. L’album propose la superbe BO remastérisée par Menken et complétée de quelques bonus, dont des alternates. Hélas, comme pour Le Bossu de Notre-Dame, ce titre de la collection Legacy n’est facilement trouvable que sur le site Disney US. J’agonis donc la vilaine Souris d’injures bien senties !
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Quel bonheur de redécouvrir ce « diamant » musical ! Difficile de résister à cet orientalisme hollywoodien à la fois conscient de ses clichés, débridé et débordant de thèmes marquants et surtout, à travers eux, d’émotion ! En plus d’un programme doublé, le son m’a paru nettement plus clair et détaillé.
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Quand les mélopées du désert vues par Hollywood rencontrent les fastes de Broadway, on assiste à une débauche de thèmes et (ô miracle) de chansons qui évitent souvent le piège de la mièvrerie. Le trio Menken / Ashman / Rice était probablement à son apogée. J’en reprends volontiers une lampée.
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Les chansons sont des classiques de la période enchantée Menken/Disney (NB : l’intro est ici la version « corrigée »). Le score hyper descriptif en saoulera certains hors contexte, mais convainc grâce à ses mélodies fortes et son orientalisme chatoyant. La version longue dévoilant encore plus de couleurs, accrochez-vous au tapis et c’est parti !
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On est alors en pleine grande période Alan Menken chez Disney. C’est simple : tout ce qu’il compose se transforme en or. Même si l’on peut noter quelques différences, comme sur l’édition du Bossu, Il y a dans cette édition Legacy assez de rabe et assez de magie pour emporter l’adhésion. Et ce petit truc en plus : le (vrai) génie de Robin Williams.
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