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Beereport s’accommode plutôt bien des restrictions de budget, maniant et mêlant samples orchestraux et solistes acoustiques (en particulier ici guitares et bois divers et variés) de manière à ce que le résultat sonne harmonieusement. Son honnête illustration à l’exotisme mesuré se révèle ainsi joliment conçue et plutôt agréable.
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Habitués des productions Disney et Netflix, Vidjay Beereport œuvre cette fois-ci pour Amazon et… hein ?… il s’agit en fait de l’Amazonie ? Ok, merci pour la précision. Donc, le compositeur nous façonne une belle et gentille musique, aux ambiances couleur locale. Le voyage est certes classique, mais suffisamment attrayant pour qu’il soit agréable.
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Beereport a bossé pour Powell et ça s’entend (mélodies et développements). La première moitié de l’album est très agréable, l’accent mis sur les sons acoustiques (flûtes et vents divers) avec une sensibilité presque poledourissienne. La seconde moitié déçoit, l’orchestre synthétique semblant tomber dans un mode « automatique ».
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Dès les premières mesures, c’est le catalogue habituel : bruitages percussifs pour faire forêt amazonienne, des amorces de mélodies bien vite rangées dans la valise pour cause de mickey mousing, des nappes de cordes recouvertes par un chœur ou un hautbois plaintif, des effets comiques qui se terminent tous en virgule. Sans esprit.
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Tout aussi stéréotypée que le graphisme du film, la musique de Vidjay Beereport (qui a dû écouter Horner) surprend cependant par sa douceur : ne vous attendez pas à une cascade d’action, la chaleur et l’émotion dominent, enjolivées pas les touches « amazoniennes », et c’est aussi bien. Pas essentiel mais agréable.
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Fable écolo sur fond de légende locale. Le compositeur néerlandais de l’usine Remote Control fait le job pour ce clone de Pixar, sans que rien ne vienne vraiment faire dresser l’oreille.
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