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De l’ancestral à la McCreary qui s’empare du Second Âge à bras-le-corps en développant un genre de God Of War XXL, donnant à entendre entre autres choses une inspiration thématique puissante et un travail choral saisissant. Le compositeur forge sa propre mythologie en raccordant avec les travaux de Shore sans avoir l’air d’y toucher. Très fort.
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Howard Shore n’est de retour que pour l’Opening. Pour le reste, c’est bien McCreary qui s’y colle ! Le bonhomme s’approprie l’univers, à coups d’envolées puissantes, de chœurs doux ou déchaînés, d’ambiances éthérées et de thèmes graves, mystérieux ou joyeux. McCreary ou une musique pour nous amener tous et dans la félicité nous lier.
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Shore a probablement écrit le générique le temps de cuire un œuf à la coque. Tout en s’inspirant des codes musicaux établis sur les films, McCreary parvient à développer son propre univers, toujours généreux, plus accessible, plus direct (mais moins complexe et profond). Le plaisir d’écoute est indéniable.
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Bien que suivant les pas de Shore dans les couleurs et effets de masse (c’est parfois très très bourrin), McCreary enrichit cet univers de son écriture plus joueuse, mélodique, avec des apports « world » accrocheurs – là où Shore, dans son recul wagnérien, brossait plutôt le tableau d’un monde perdu. Succession réussie !
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Bear effleure et ne touche jamais aux thèmes de Shore. Mais le principe est là : gros chœurs, éthérés pour le côté féminin, gutturaux pour les mecs, parfum celte (et il sait faire depuis Outlander) et orchestre déchaîné. On lui a donné les moyens, il les a pris ! Quelques thèmes sont carrément somptueux et j’en sifflote déjà trois sous ma douche.
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