 |
Alors oui, il y a bien des thèmes et des couleurs instrumentales en plus des crescendos à la mode, mais toute huilée qu’elle soit, la mécanique orchestrale reste en deçà de ce qu’on pouvait attendre, précisément parce qu’elle n’est qu’une mécanique. Il manque la flamme du fantastique, la majuscule de l’aventure, la noirceur des ténèbres… Bref, du relief.
 |
 |
Après Christophe Beck et Andrew Lockington, c’est donc maintenant au tour de la Bear’s team de se frotter à Percy Jackson (pas de mauvais esprit !). Connaissant bien leur boulot, les gars fournissent un score mystérieux et furieux, avec de petites touches de romance, d’exotisme et de comédie. Sympa, mais loin d’être inoubliable.
 |
 |
Un ours, des étincelles et des ombres ? Il fallait ça pour créer un vrai thème développé « à l’ancienne », bombant si bien le torse, tout en préservant ailleurs une noirceur fascinante (Aunty Em). Tout n’est pas aussi bon, mais entre deux échappées d’ursidés sans finesse (l’air du temps), cette équipe sait à l’évidence créer une musique indépendante de l’image.
 |
 |
C’est propre. C’est correctement écrit. Mais voilà, on sent bien que l’ami Ours n’écrit plus que les thèmes et qu’il délègue les développements à tour de bras à sa scoring team. Est-ce mieux que du côté de RCP ? Oui, un peu. Mais je regrette le temps de ses débuts où il suait sang et eau pour produire des œuvres bien plus personnelles.
 |
 |
Discret en 2023 après une année 2022 tonitruante, l’Ours revient pour les fêtes avec ses copains. Score d’aventure sympa mais pas de quoi se relever la nuit comme ce fut le cas pour d’autres travaux du compositeur. Ça reste tout à fait fréquentable mais assez générique.
 |