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Jolie musique orchestrale finement dosée (Roussel ajoute quelques rythmes exotiques mais ne s’engouffre pas outrageusement dans cette direction) et colorée (vibraphone, guitares, ukulélé) qui, passée une citation de la chanson de Cole Porter, baigne les personnages d’une douceur romantique ensoleillée avec juste ce qu’il faut de mélancolie.
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Pour cette deuxième collaboration avec Clovis Cornillac, Roussel choisit une approche douce et mélancolique, dans laquelle le merveilleux pointe son museau par petites touches. Sympathique et coloré ! A noter que l’on retrouvera Roussel sur Couleurs de l’Incendie, le prochain film de… Cornillac. Etonnant, non ?
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Très agréable musique de comédie dramatique teintée de fantastique. À travers des arrangements pop rétro (guitares, flûte, cuivres, cordes, percussions aux accents latins – j’ai pensé à Soapdish de Silvestri) Roussel donne beaucoup de rythme et de vivacité à sa trame dramatique classique mais efficace.
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De ce beau film, amusant, naïf (dans le sens noble du terme) et tendre, qui dérive, sans crainte, dans le fantastique, Roussel tire une partition au diapason, portée par un thème léger qui navigue sans heurts de la nostalgie au pastoralisme le plus rafraichissant. À la fois sérieuse et comique, sans effets grossiers, cette musique est magnifique.
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Gai, grave, pas magnifique, tant mieux : par un travail faussement modeste et vraiment talentueux, Roussel nous fait partager des saveurs de comédie teintée d’onirisme. Mélodie nostalgique, longues cordes, flûte, banjo, célesta, pizzicati… Une recette dosée avec goût, sans surprise majeure, mais on finit l’écoute avec l’envie d’y regoûter.
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