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Un troisième animal pas aussi fantastique qu’attendu, qui se complaît un peu trop dans l’informe et l’effet facile, et quelques répétitions sans plus-value du matériau existant. Heureusement, de très beaux développements emportent toujours le lot, même si JNH donne l’impression de s’être focalisé dessus au détriment d’un tout plus ensorcelant.
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Newton Howard, un des tauliers de la fantasy filmée, impressionne toujours autant par son métier dans ce registre. Envolées enchanteresses, puissance orchestrale, orchestrations colorées et parfaitement évocatrices, voilà vraiment le genre de score qui coche toute les cases, et dont c’est justement la plus grande qualité.
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Jamais deux sans trois. Pas encore fatigué de cette saga, James Newton Howard a donc répondu présent, afin de musicaliser les nouvelles aventures de Newt Scamander. Toujours orchestral, son score a conservé son bon goût de magie. Peut-être plus que les films eux-mêmes, c’est bel et bien la qualité du travail de JNH qui restera en mémoire.
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JNH a de nouveau révisé ses classiques, et livre un travail de premier ordre. On y retrouve ses thèmes larges, un ton jazzy humoristique, mais c’est la délicatesse dramatique et l’évocation féerique qui emporteront l’adhésion (ces chœurs !) plus que l’action, un peu simple parfois. Mais c’est à peine perceptible !
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Cette musique aurait sans doute pu s’appeler The Secrets Of Dumblebored tant l’ennui pointe souvent son nez pendant l’écoute. Pourtant, c’est bien produit, c’est propre, mais voilà… c’est aussi sans aspérité, des crescendos de fin de morceau qui ne mènent nulle part et une musique démonstrative sans relief.
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Magie, bestioles, fin. Sans Depp ? Oui, mais toujours avec JNH. L’atmosphère c’est son truc. Son discours presque trop fluide (j’aime les angles) enchevêtre moments de grâce et délayage, pièces travaillées et coloriage cinégénique. Une galette parfois magique pour une B.O. parfaite dans le film, conclusion d’une trilogie à revisiter dans son ensemble.
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Un peu trop long (presque deux heures !) ce qui n’évite pas les redondances, mais ça reste excellent et dans la lignée des précédents travaux de JNH pour la trilogie, avec de gros morceaux de bravoures inside et un peu plus de noirceur. JNH a parfaitement saisi l’essence d’un blockbuster qui sait prendre des risques.
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