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Partition pour piano, violon soliste, chœur et orchestre dont la belle élégance dramatique coule de la source à l’océan, au gré d’une large palette de couleurs dosées de l’intime au spectaculaire. Cette longue présentation n’est absolument pas un obstacle pour l’apprécier, bien au contraire : le voyage émotionnel n’en est que plus riche et abouti.
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Parfois un peu mou, le score s’étoffe peu à peu et prend une certaine ampleur. Le compositeur oriente sa musique sur la tension et le drame, sans omettre de souligner les moments d’action et d’émotion. Là encore, sans être inoubliable, le travail de JNH permet de passer un bon moment musical. On a connu des mini-séries moins bien pourvues.
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La lumière, ce sont les nombreuses et belles touches d’espoir et de lyrisme qui traversent l’ombre, à savoir le trop plein d’ambient « papier-peint de base » et les lourds (mais plutôt rares) échos de l’écurie Zimmer qui m’ont parfois fait zapper. Ma note se comprend après sélection drastique des morceaux.
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De la musique pour cette mini-série Netflix, je n’ai malheureusement retenu que le côté grave et sérieux (trop), au point qu’elle parait juste fonctionnelle, et même un peu terne, ce qui est un comble pour ce genre de fresque. J’ai eu grand peine à identifier le thème principal tant la mélodie est inutilement étirée. Déception.
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Peut-être encore sous le charme de sa virée avec son ami Manoj, JNH choisi la douceur, la peur et l’héroïsme pour illustrer cette jolie adaptation signée de l’inattendu Shawn Levy, plutôt habitué aux comédies. C’est peut être long mais l’ensemble dure quatre heures et la musique ne lasse jamais. Vous pouvez y aller les yeux fermés.
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