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Commentaire musical compendieux mais suffisant : courtes ponctuations pour piano, cordes, bois solistes, batteries et guitares électriques, incluant détournements classiques (Carmen), pastiches baroques ou pop/rock, commentaires de chorale (l’idée la plus savoureuse sans aucun doute), le tout ajoutant une pointe d’humour ou d’ironie.
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Ce score, porté par les cordes, ne bouscule rien, mais s’avère dynamique, entre gravité et légèreté. L’écoute passe tellement vite que l’on a l’impression que l’album ne dure que 20 minutes ! Ah mais, attendez… il dure vraiment 20 minutes! La compositrice déroule sa thématique au fil des courtes plages, pour une écoute finalement bien agréable.
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À l’appui des rythmes sautillants de rigueur et des instants « émotion » au piano, des influences classico-baroques et rock – plus un chant religieux et un Carmen parodiques – forment un portrait aux multiples facettes, plein de vitalité. Je n’ai pas vu le film, mais sa partition est aussi colorée – et moins transparente – que la robe de son affiche.
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Versnaeyen passe, avec jubilation et force clins d’œil, de Bach à Coldplay, de Bizet à Jimmy Page, détourne les codes de la musique minimaliste pour forcer le trait de la satire ou amener de la tendresse pour un personnage ambigu et un peu froid. Dommage que la partition soit si courte (mais le film n’en demandait pas plus).
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Le film tente de rendre sympathique Mme Chirac ET Catherine Deneuve. Une gageure ! Très courte partition qui alterne classique, moderne et reprises. Avec un thème pour Madame digne du Robocop de Leonard Rosenman : « Bernadette ! Bernadette ! » Marrant.
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