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Dans un genre Orient/Occident plutôt basique et éculé mixant orchestre, sonorités asiatiques et de l’électro en doses homéopathiques, Amie Doherty s’en sort d’abord et avant tout grâce à des mélodies assez plaisantes à entendre. Néanmoins l’illustration reste très superficielle et manque amèrement d’épaisseur narrative et émotionnelle.
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Miss Doherty est assurément plus inspirée par le Japon que par la marvelerie verte de 2022 ! Et c’est tant mieux !! Elle mêle la musique occidentale à des compositions et ambiances asiatiques, pour un rendu vraiment fun et varié. De gros morceaux d’action côtoient des moments plus calmes, mystérieux ou dramatiques, mais jamais ennuyeux.
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Amie des chinoiseries musicales, ce qui n’est pas pour me déplaire, Doherty écrit en bon élève de Shaolin : pile dans la tradition (certains diront les clichés) du genre, sans faire entendre une voix (ni trouver sa voie ?), mais les échos permanents d’autres partitions et quelques détours électro-rock de rigueur n’empêchent pas une certaine classe.
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Une musique qui prend certes (un peu trop) son temps pour se développer mais qui crée une formidable ambiance à la croisée des influences nippones (avec des instruments typiques comme les shakuhachi, shamisen, taiko drums et hichiriki) et des inflexions plus occidentales (les cordes de l’orchestre de Budapest). Une réussite.
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Pas mal du tout ! Des thèmes nippons, bien sûr, mais aussi beaucoup de grâce ou de fureur pour cette B.O. bipolaire qui accompagne un anime Netflix visuellement très beau. La jeune compositrice irlandaise affiche déjà un beau tableau musical après She-Hulk et Spirit Untamed. Le tout se termine sur une note de métal ! À suivre !
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