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Le western de Tyler et Vivian baigne dans une americana funèbre, convenue, avec ses solistes plaintifs, ses orchestrations attendues (banjo, violon) ses couleurs automnales, son lyrisme tragique. Mais dans ce registre, même si le ton monocorde installe une certaine monotonie, la composition est habitée, belle, poignante.
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Brian & Breton : Act I. BV travaille avec BT depuis longtemps, comme co-compositeur ou fournisseur de musiques additionnelles. Ils œuvrent ainsi sur des créations de Taylor Sheridan comme Yellowstone. En 1883, pas de chevauchées à bride abattue et de gunfights endiablés, juste l’Ouest rude et cruel. Au final, même mon ennui s’est ennuyé.
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Armé d’un excellent thème principal, à l’efficacité dramatique maintes fois exploitée au fil de l’album, la musique bénéficie de couleurs instrumentales, certes classiques, mais diablement évocatrices (aux cordes essentiellement). Dominé par un ton crépusculaire, il y a très peu d’action ici.
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Février 2022, l’USR de Tyler. Est-ce le Breton qui calme le Tyler ? Il semblerait… Même si ce dernier avait déjà retenu les chevaux pour Yellowstone. Pour cette préquelle historique, l’heure est au lyrisme et à l’americana. Mais point de ricanement… c’est pas mal du tout, même si la gaité ne saute pas aux oreilles.
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