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Un Desplat/Anderson de plus, dont les opus sont moulés à la chaîne. Un score répétitif et transparent, entrecoupé de vieilleries dont le millésime est proportionnel au snobisme du cinéaste : Chantal Goya, Delerue, et une chanson à pleurer d’Aznavour qui n’empêche pas l’ensemble d’apparaître comme le triste objet fétichiste qu’il est.
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Le mélange de chansons et de score fonctionne parfois très bien… mais pas ici. On profitera donc pleinement du travail de Desplat en regroupant l’intégralité de ses 31 minutes de musique. Notre frenchy semble toujours s’amuser sur les films d’Anderson. Avec talent, iI évite une triste redondance pour nous livrer un score malin et ludique.
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On ne peut que saluer le goût d’Anderson pour ses chansons et des instrumentaux éclectiques et charmeurs tant que cela ne gâche pas la demi-heure octroyée à Desplat, délectable, notamment la dernière partie, sept morceaux successifs faisant office de suite de variations… Chapeau bas !
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Dominée par le piano et un ensemble instrumental réduit, la musique de Desplat, comme suspendue, joue avec les codes Satie-riques. Emaillée de chansons inattendues, la bande son sait se faire décalée et utilise aussi un peu de Morricone et de Delerue. Un french patchwork en quelque sorte.
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Depuis Fantastic Mr. Fox, ces deux-là ne se quittent plus. Pour le meilleur. Une vraie belle collaboration tant Alexandre a réussi à se fondre dans l’univers si particulier de Wes. Deux styles en symbiose, quelques invités, des chansons françaises, et le Libertango de Grace Jones, que j’adore.
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