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Pour son nouveau film, Almodovar retrouve son compositeur fétiche qui, à 66 ans, en a encore sous le capot. Porté par les cordes et le piano, ce score se met au diapason d’un drame tendu, où l’intime côtoie l’Histoire. Je ne suis guère client du cinéma almodovarien, mais je dois bien reconnaître que les musiques iglesiasiennes font souvent mouche.
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Un large orchestre à cordes, une harpe (presque herrmanniens), des vents discrets, un tambourin et un piano nous immiscent dans les affres et tourments des héroïnes. On est immédiatement happé, jusqu’à se croire dans un thriller psychologique ultra-tendu (l’apparition du waterphone). Le final, fort en émotion, pince le cœur.
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Alberto, tu n’as pas changé. Toujours le même style si léger. Toujours tes influences d’oncle Bernard. Qui en disent long sans trahir ton art. Et moi non plus, je n’ai pas changé. J’aime toujours ce que tu fais. Que les cordes grincent ou aimantent, ta musique reste souvent élégante.
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Almodovar/Iglesias, voici une autre collaboration absolument formidable. Le compositeur sublime cette histoire de mères parallèles dont l’affiche risque de ne pas passer sur Facebook… Ça pulse, ça calme, et c’est toujours d’une grande beauté mélodique. Bravo aux pairs parallèles.
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