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J’ai un peu toujours le même problème avec Iglesias : sa musique est incroyablement riche et subtile, impeccablement maitrisée, exigeante et cultivée… et pourtant, elle ne génère chez moi aucune émotion. Rien. Zéro. Nib. Loin de moi l’idée de dire que ce n’est pas bien, juste que ce n’est pas pour moi (et croyez-moi, ça me désole vraiment).
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Comme toujours, la musique d’Iglesias est suffisamment élégante et finement écrite pour faire dresser l’oreille, d’autant qu’elle flirte là avec la danse. Néanmoins elle paraît ici manquer d’espace pour s’épanouir pleinement et aligne de façon assez disjointe ses petites séquences sans les lier les unes aux autres plus avantageusement.
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Un disque passionnant, mêlant musique de ballet, de répétition au piano, à d’autres registres : percussions cubaines, instrumentations inattendues, flûtes ou trompettes, dans des hybridations aux modalités imprévisibles, mais jamais cacophoniques. Authentiquement expérimental, indéfinissable, et méritant donc forcément le détour.
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Les andantinos d’Iglesias et les figures classiques au piano, entre fugue et passacaille, illustrent très bien le propos (un film sur un danseur de ballet). Comme souvent chez le compositeur ibérique, l’ambiance est superbement retranscrite, malgré quelques facilités atmosphériques.
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Ne vous méprenez pas sur la note. Iglesias maîtrise à fond son sujet, connaît la composition et l’orchestration sur le bout des doigts et apporte vraisemblablement beaucoup au film. Mais je n’ai jamais su accrocher à son style… Je trouve ça chiant, prétentieux, exigeant… Mais si vous êtes fan du Monsieur, foncez, foncez !
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