|
Un curieux portrait musical de l’Espagne… qui ne sonne pas du tout espagnol ! Iglesias a préféré une approche plus chambriste, totalement éloignée de tous clichés musicaux, qui perd en exotisme ce qu’elle gagne en élégance et en variété de styles, d’autant que c’est, comme toujours chez lui, superbement écrit et particulièrement intriguant.
|
|
Afin de garder une unité à un documentaire constituée d’une foultitude de témoignages, le compositeur espagnol s’entoure d’une poignée de musiciens, une formation resserrée mais aux sonorités variées et choisies pour une partition de musique de chambre qui épate par le beau sentiment de vitalité qui en émane en toutes circonstances. Chapeau !
|
|
24 heures dans la vie quotidienne des Espagnols, voilà l’idée. Iglesias dresse ce portrait musical fourmillant avec beaucoup de cœur, d’optimisme et d’humanisme à l’aide d’un ensemble instrumental modeste mais très actif, qui pourrait ressembler par moments à une musique d’animation ou de film muet, quelques scènes introspectives mises à part.
|
|
Formation restreinte pour cette nouvelle musique d’Iglesias (piano, violon, violoncelle, trompette bouchée, clarinette, flute, accordéon, harpe…). Comme souvent chez lui, c’est très bien écrit. On pourra noter la présence d’un petit hommage à Delerue sous forme d’un étrange (et courte) sarabande. Atypique.
|