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Il ne sort pas souvent, mon CD d’Extreme Prejudice : dans le registre sueur de slip et biceps bandés électrorchestraux, je préfère très nettement le plus chantourné Rambo II. Mais dans le genre rouleau compresseur, Extreme Prejudice fait son petit effet, à condition d’apprécier les sonorités très datées des synthétiseurs.
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Intrada nous sort donc le score complet et l’immanquable second disque avec l’album d’époque. Encore plus copieux que la galette de La-La Land. Je ne comprends pas ce que les gens trouvent à ce score. OK, on sent déjà bien le futur Total Recall, que j’adore, mais là je sature. Il y a indubitablement de bonnes choses, mais les synthés me fatiguent.
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En plein dans sa période 80’s, Goldsmith poussait à fond l’intégration entre électronique et orchestre. Logiquement, ce score est un mix des sonorités entendues dans Innerspace ou encore Hoosiers. Mais on est très très loin de Legend. Ici la forme compte plus que le fond. Un Goldsmith en roue libre pour les complétistes.
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Énième édition de ce score d’action, composé entre Hoosiers et Criminal Law. Même si le nouveau mixage tente de rééquilibrer l’orchestre face aux synthétiseurs, ces derniers se taillent la part du lion pour un résultat que chacun jugera à l’aune de sa tolérance à l’esthétique électronique des années 80.
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Peut être la B.O. la plus martiale du compositeur pour ce trip violent avec un motif hyper efficace. Cette nouvelle mouture allonge un peu trop la sauce à mon goût, mais c’est la mode, hélas. Je garde mon vieux vinyle sur ce coup-là, auquel j’aurais ajouté une étoile. Comme quoi la taille ne fait pas tout…
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